Mouvement de grève au Casino d’Enghien : Les salariés dénoncent une baisse injustifiée de leur participation

Le vendredi 14 février 2025 à 20h, un mouvement de grève est lancé par les salariés du Casino d’Enghien pour protester contre une décision de la direction qui entraîne une baisse de plus de 30% de leur réserve spéciale de participation (RSP), alors même que l’établissement affiche une hausse de 20% de ses bénéfices.

Après deux réunions de négociation, les 7 et 11 février, la direction a confirmé qu’elle refusait toute compensation pour les salariés. Ce manque de considération suscite une vive indignation, d’autant plus que cette perte financière résulte d’un mécanisme de défiscalisation massive appliqué à Enghien, un phénomène inédit qui pourrait se répéter en 2025 si rien n’est fait.

Un transfert des salariés vers l’entreprise estimé à près d’un million d’euros

La direction a fait le choix de ne pas partager cette richesse et de laisser les salariés subir seuls les conséquences de ce dispositif fiscal. Pour beaucoup, cette baisse de participation représente une perte individuelle de près de 1 500 €, une somme non négligeable pour des travailleurs qui contribuent chaque jour au succès de l’établissement.

Un appel à la mobilisation générale

Face à cette situation, notre organisation syndicale appelle l’ensemble des salariés et des organisations représentatives à se joindre à cette mobilisation. L’objectif est clair : obtenir la réparation de ce préjudice financier et exiger des garanties pour éviter qu’il ne se reproduise l’année prochaine.

Un signal fort envoyé à la direction

Nous demandons à la direction de reconsidérer sa position et de revenir à la table des négociations pour trouver une issue équitable. Il est inacceptable que la performance des salariés bénéficie uniquement aux actionnaires, sans retour juste et équilibré pour celles et ceux qui font vivre l’établissement.

Grève au Casino d’Enghien – Vendredi 14 février 2025 à 20H

Nous invitons les médias à suivre cette mobilisation et à donner la parole aux salariés concernés.