En prenant à bras le corps le phénomène de la cancel culture, l’auteur nous amène à nous interroger sur la notion de culture et de civilisation, sur l’histoire et le récit qui en est fait et le regard qu’on y porte aujourd’hui.
Il questionne la justesse d’une relecture du passé à l’aune de principes actuels et nous oblige à une réflexion sur les héritages qui fondent une société et sa vision du monde. Il revient sur la culture européenne qui a imposé son ordre pendant des siècles, le légitimant par un récit sacré puis national, oblitérant toute différence.
Il évoque l’impérieuse nécessité de la discussion pour faire émerger, par la science et la connaissance, une juste vérité qui ne peut être que la somme de plusieurs.
Le passé ne peut être réécrit mais il doit être questionné, démystifié, dans une mise à distance qui permet à l’ombre et à la lumière de coexister Il s’agit de comprendre les contradictions inhérentes à notre nature humaine et dépasser les erreurs commises pour atteindre une mémoire commune la plus objective possible, enjeu primordial du vivre ensemble.