• Politique de confidentialité
  • Mentions légales
  • Chaine Youtube FO66
  • FAQ Formation
  • S'identifier
Planning des salles
dimanche 26 mars 2023
FO66 - Union Départementale FO66
Chaine youtube FO66
  • Accueil
  • FO66 se présente
    • FO66 c’est quoi ?
    • Les formations syndicales
      • FAQ Formation
      • La plate-forme en ligne
      • L’inscription en ligne
      • Formation en ligne
      • Formation en UD
    • Les Conseillers du Salarié
    • Les permanences juridiques gratuites
    • Les Élus du 28éme congrès FO66
      • Le Bureau
      • La Commission Exécutive
  • Actualitésà la une
    • Actualités départementales
    • Actualités nationales
    • Revue de presse
    • Revue de presse TV et radio
    • FO66 TV
  • éditos
    • Éditoriaux d’Yves Veyrier
    • Éditorial de Jérôme CAPDEVIELLE
  • Vos droits
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Contactez-nous
  • Accueil
  • FO66 se présente
    • FO66 c’est quoi ?
    • Les formations syndicales
      • FAQ Formation
      • La plate-forme en ligne
      • L’inscription en ligne
      • Formation en ligne
      • Formation en UD
    • Les Conseillers du Salarié
    • Les permanences juridiques gratuites
    • Les Élus du 28éme congrès FO66
      • Le Bureau
      • La Commission Exécutive
  • Actualitésà la une
    • Actualités départementales
    • Actualités nationales
    • Revue de presse
    • Revue de presse TV et radio
    • FO66 TV
  • éditos
    • Éditoriaux d’Yves Veyrier
    • Éditorial de Jérôme CAPDEVIELLE
  • Vos droits
Pas de résultat
Voir tous les résultats
FO66 - Union Départementale FO66
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Accueil Éditoriaux d'Yves Veyrier

« Je veux offrir dignité et noblesse aux ouvriers qui nourrissent la France »

admin par admin
12 octobre 2019
dans Éditoriaux d'Yves Veyrier
0
0
Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager par QrcodePartager sur LinkedinPartager sur Whatsapp


L’union départementale FO du Morbihan a invité le 1er octobre dans ses locaux l’écrivain-ouvrier Joseph Ponthus pour une soirée-débat. Son premier roman « A la ligne », paru en janvier dernier aux éditions de la Table Ronde, est une sorte d’épopée poétique qui raconte ses trois années d’intérimaire dans l’agroalimentaire breton. La rencontre, qui a duré près de trois heures, a été l’occasion d’échanges sur les thèmes du travail et de la précarité et bien sûr de l’intérim, secteur dans lequel se déroulent actuellement les élections professionnelles.

Joseph Ponthus, pipe au bec, est venu en voisin. C’est la fin d’après-midi, à une heure à laquelle, il y a quelques mois encore, il était près d’aller au lit pour embaucher à 2 heures du matin. Vêtu d’un jean, d’une veste de foot et de baskets, il a le tutoiement systématique. Et il est content d’être là. « Ça me tient à cœur d’être dans un syndicat avec des militants, explique-t-il. Il y a encore des lieux d’émancipation et de culture populaire ».

Dans la salle, une vingtaine de militants sont venus débattre avec l’écrivain-ouvrier autour de son ouvrage qui raconte trois ans d’intérim dans l’agroalimentaire breton. Pierrick Simon, secrétaire général de l’union départementale FO du Morbihan, est à l’initiative de cette soirée. C’est la première fois qu’il invite un écrivain. L’objectif est d’échanger sur les thèmes de la précarité, du travail, de la pénibilité mais aussi de la littérature. « Les problèmes de covoiturage, la paye le 11 du mois, la pénibilité du corps, c’est une problématique qui résonne ici, a-t-il expliqué en préambule. C’est aussi partager le plaisir d’une lecture ».

A la tribune également, Mathieu Maréchal, délégué central FO chez Randstad et coresponsable de la branche FO-Intérim. A ses côtés Solène, libraire indépendante à Lorient, lit quelques morceaux choisis. L’occasion de mettre en valeur la forme d’écriture très particulière d’« A la ligne », sans aucune ponctuation, « un mélange de poésie et de slam, un style presque jamais utilisé », souligne-t-elle. Ainsi « L’usine serait ma Méditerranée sur laquelle je trace / Les routes périlleuses de mon Odyssée / Les crevettes mes sirènes / Les bulots mes cyclopes / La panne du tapis une simple tempête de plus / Il faut que la production continue. »

La pause-pipi encore au cœur du combat syndical

Joseph Ponthus n’a pas écrit pour dénoncer, mais pour décrire la vie à l’usine. « Je voulais aussi faire de l’usine quelque chose de beau, explique-t-il. Et je ne voulais pas scier la branche qui m’a fait manger, ni mettre 25 personnes au chômage. » Dans son ouvrage, il ne cite aucun nom, aucune enseigne. « L’usine est un personnage, et c’est la même matrice quelle que soit l’usine », estime-t-il.

Mais dans la salle, les militants ont reconnu les lieux évoqués et obtiennent confirmation. Chacun y a travaillé, ou connaît quelqu’un qui y a travaillé. Quand il raconte ses difficultés pour faire changer ses bottes trouées un mercredi alors que le jour des bottes, c’est… le mardi, des murmures entendus se font entendre. Idem quand il évoque le jeu de ping-pong entre l’abattoir et l’agence d’intérim pour obtenir un équipement de protection individuelle étanche. Dans le public, une auditrice témoigne et approuve.

La discussion a aussi porté sur la question du temps, l’autre personnage principal de ce livre. « On n’a jamais le temps, ajoute l’auteur. Le pire poste, c’est d’être assis face à une horloge. A la pause, les seuls mots c’est combien de tonnes il reste, ou à quelle heure on va finir ? »

Les conditions de travail semblent parfois d’un autre temps. A l’abattoir, la première grande grève a eu lieu en 1976 « quand le patron a voulu imposer l’heure de la pause-pipi ». Nouvelle tentative et nouvelle grève en 1995. C’est aujourd’hui encore une question centrale. « Officiellement c’est possible de la prendre tout le temps, mais il faut trouver un chef pour te remplacer, car la chaîne continue à avancer et tes collègues ont déjà leur boulot à faire », explique Joseph Ponthus. J’ai vu des mecs venir travailler en couche culotte, ça a un coût et ils ont tellement honte de les porter qu’ils les planquent dans leur casier. » Annie, qui a vécu ces grèves en tant que secrétaire à l’UL FO de Quimperlé, approuve.

Un livre sur la précarité en 2019

Autre thématique abordée, les maladies professionnelles et les accidents du travail. « En trois ans, j’ai vu partir quatre personnes, deux à 58 ans et deux à 63 ans », raconte Joseph Ponthus. Il a aussi vu des doigts coupées, des jambes sciées. Les discussions ont aussi évoqué ces employeurs prêts à dissimuler les accidents pour ne pas faire monter les statistiques et par là même leur taux de cotisation ATMP, quitte à payer des blessés ou des témoins.

Comme dans chacune de ses interventions, l’ouvrier-écrivain à la barbe rousse et au regard clair a rendu hommage à ses anciens collègues, qui sont restés des copains. « Ils m’ont appris sur moi, ma résistance insoupçonnée, la solidarité, le travail, explique-t-il. Personne n’est là par choix mais pour les sous. Je veux offrir dignité et noblesse aux ouvriers qui nourrissent la France et ne s’autorisent pas à parler de leur statut. » Quand à la sortie de son livre il leur a annoncé qu’il avait quelque chose à leur dire, ils lui ont tous lancé « t’as trouvé un vrai travail ! ». « Comme si ce n’étaient pas eux qui faisaient le plus vrai travail du monde », lâche Joseph Ponthus, qui a dédié son ouvrage aux prolétaires de tous les pays.

Un militant a fait un parallèle avec la détresse de certaines employées de l’aide à domicile. « J’ai reçu des témoignages d’infirmières ou de caissières qui se reconnaissent dans le livre, explique Joseph Ponthus. Ça parle de la précarité en 2019, que tout le monde éprouve pour soi ou dans son entourage. Si ça marche, c’est le pouvoir de la littérature. Si j’avais fait un témoignage à charge, ce ne serait ni le même livre, ni le même succès. »

Redonner une conscience de classe aux ouvriers

Et s’il avait les moyens de changer les choses, que ferait-il, lui demande une auditrice ? « Je redonnerais une conscience de classe à l’ouvrier, lance-t-il. Que déjà les ouvriers se considèrent en tant qu’ouvrier, on peut être une force de lutte pour faire plier le patronat. » Celui qui en arrivant à l’usine avait en tête les vieilles photos de Billancourt n’a pas retrouvé ce collectif. « Les entrées sont décalées selon les postes et toutes les pauses sont décalées d’autant, déplore-t-il. L’abattoir fait 10 hectares, je connaissais 25 personnes. Le capital a gagné. J’ai vu des travailleurs s’identifier par leur poste de production, ou pire par le client à qui leur ligne de production était destinée. »

L’ouvrier devenu écrivain dénonce aussi l’omerta qui règne sur l’agroalimentaire breton. Il s’est retrouvé au chômage après avoir envoyé son livre à la direction. « J’ai témoigné dans une série qu’Arte prépare sur l’histoire de la classe ouvrière en Europe, explique-t-il. Nous sommes allés filmer devant une usine de poisson, en restant sur la voie publique. Dès que les caméras ont commencé à tourner, des gros bras sont arrivés, puis la police. Le journaliste n’avait jamais vu ça, ni en Russie, ni au Nord de l’Angleterre. ». Il évoque aussi le refus de la direction de voir les ouvriers s’émanciper. « Pour eux, c’est inententable de venir là avec la littérature, dénonce-t-il. Dans l’un des abattoirs où j’ai travaillé, les mecs se passent le bouquin sous le manteau comme si c’était interdit. Ils s’y sont reconnus et l’offrent à leur tour. Des ouvriers m’ont même écrit pour me dire qu’ils avaient démissionné pour entamer une formation de libraire. »

La soirée s’est terminée par l’internationale, avant une séance de dédicaces.

[(

**Paroles de participants

Régis, 62 ans. Je représente FO dans des organismes de prévention des accidents du travail et l’agro c’est tous les jours. Je n’ai pas encore lu le bouquin mais j’en ai beaucoup entendu parler. Qui n’a pas travaillé dans l’agro ici ? Même le maire de Vannes y est passé. Il retentit à tous les niveaux. J’ai une copine qui travaille dans l’aide à domicile qui s’y retrouve aussi. Je suis surpris de voir qu’il a un tel effet boule de neige.

David, 54 ans, secrétaire FO de l’UL de Pontivy

Je suis délégué syndical FO dans le transport frigorifique, un secteur dans lequel les intérimaires sont en force aujourd’hui. Et c’est encore de l’agro puisqu’on travaille essentiellement ce secteur. Je n’ai pas encore lu le livre mais c’était très bien de faire venir cet auteur. C’est le genre de débat que tous les salariés qui se sentent seul devraient suivre.

Gaëtane, retraitée et membre de la commission juridique de l’UD. Je suis une grande lectrice et j’aime la belle littérature. J’étais juriste en cabinet d’avocats mais je me sens concernée par le monde ouvrier car j’en viens. Ce livre est universel. Il parle de l’intérim aujourd’hui mais il raconte aussi l’histoire de ma maman qui partait travailler au port de pêche de Lorient. Elle triait le poisson la nuit, parfois elle s’évanouissait de fatigue. En fait tout le monde est en souffrance dans l’agroalimentaire, même les cadres.

Marc, 46 ans, intérimaire. Je ne suis pas très littéraire, je lis très peu de bouquins. Mais j’avais entendu parler d’« A la ligne » à la radio. En tant qu’intérimaire, ça m’a parlé et je l’ai lu. J’ai travaillé dans l’industrie, pas dans l’agro, mais je me suis retrouvé, on est des bêtes de charge, de la chair à canon. Les patrons, ils s’en foutent de ce qui nous arrive. En plus le style est très facile à lire. C’est super de pouvoir échanger avec l’auteur. Je vais le relire, différemment. Et j’espère que ce livre ça fera changer les consciences.

)]


Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly

Fo66

Rejoignez la newsletter

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Tags: A la une

Obtenez une mise à jour en temps réel sur nos articles directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Se désabonner
Chaine YouTube FO66
admin

admin

En relation Articles

Yves Veyrier : « Congés et devoirs de vacances syndicaux »
Éditoriaux d'Yves Veyrier

Yves Veyrier : « Congés et devoirs de vacances syndicaux »

7 juillet 2021
Yves Veyrier : « Assurance chômage : le Conseil d’État donne raison à FO »
Éditoriaux d'Yves Veyrier

Yves Veyrier : « Assurance chômage : le Conseil d’État donne raison à FO »

23 juin 2021
Yves Veyrier : « Un vrai travail avec un vrai salaire pour une vraie retraite ! »
Éditoriaux d'Yves Veyrier

Yves Veyrier : « Un vrai travail avec un vrai salaire pour une vraie retraite ! »

9 juin 2021
Yves Veyrier : « Avec FO, solidarité et détermination avant tout »
Éditoriaux d'Yves Veyrier

Yves Veyrier : « Avec FO, solidarité et détermination avant tout »

9 juin 2021
Yves Veyrier : « Prendre part au syndicat »
Éditoriaux d'Yves Veyrier

Yves Veyrier : « Prendre part au syndicat »

26 mai 2021
Le 1er mai des travailleurs, des revendications et de la solidarité
Éditoriaux d'Yves Veyrier

Le 1er mai des travailleurs, des revendications et de la solidarité

12 mai 2021
Lire la suite
Article suivant

95 jours : pour le RSA, les droits peuvent attendre…

Catégories

  • Actualités départementales
  • Actualités nationales
  • Éditoriaux d'Yves Veyrier
  • Éditoriaux de Jérôme Capdevielle
  • FO66 TV
  • Revue de presse écrite
  • Revue de presse TV et radio
  • Vos droits
  • Tendance
  • Commentaires
  • Dernier
Perpignan : entre 4 500 et 10 000 manifestants pour les retraites : « On continuera même si la réforme est votée »

Perpignan : entre 4 500 et 10 000 manifestants pour les retraites : « On continuera même si la réforme est votée »

16 mars 2023
Appel à la mobilisation et à la grève  le jeudi 23 mars 2023 – 64 ans C’est NON

Appel à la mobilisation et à la grève  le jeudi 23 mars 2023 – 64 ans C’est NON

21 mars 2023
La France à l’arrêt dès le 7 mars

La France à l’arrêt dès le 7 mars

28 février 2023
« Une France à l’arrêt » : manifestation à Perpignan, blocus au péage du Boulou

« Une France à l’arrêt » : manifestation à Perpignan, blocus au péage du Boulou

6 mars 2023
Appel à la mobilisation et à la grève  le jeudi 23 mars 2023 – 64 ans C’est NON

Appel à la mobilisation et à la grève  le jeudi 23 mars 2023 – 64 ans C’est NON

21 mars 2023
Perpignan : entre 4 500 et 10 000 manifestants pour les retraites : « On continuera même si la réforme est votée »

Perpignan : entre 4 500 et 10 000 manifestants pour les retraites : « On continuera même si la réforme est votée »

16 mars 2023
Tous ensemble pour gagner le retrait de la réforme des retraites

Tous ensemble pour gagner le retrait de la réforme des retraites

14 mars 2023
Tous ensemble pour gagner le retrait de la réforme des retraites

Tous ensemble pour gagner le retrait de la réforme des retraites

13 mars 2023

Conseillé

Appel à la mobilisation et à la grève  le jeudi 23 mars 2023 – 64 ans C’est NON

Appel à la mobilisation et à la grève  le jeudi 23 mars 2023 – 64 ans C’est NON

21 mars 2023
Perpignan : entre 4 500 et 10 000 manifestants pour les retraites : « On continuera même si la réforme est votée »

Perpignan : entre 4 500 et 10 000 manifestants pour les retraites : « On continuera même si la réforme est votée »

16 mars 2023
Tous ensemble pour gagner le retrait de la réforme des retraites

Tous ensemble pour gagner le retrait de la réforme des retraites

14 mars 2023
Tous ensemble pour gagner le retrait de la réforme des retraites

Tous ensemble pour gagner le retrait de la réforme des retraites

13 mars 2023

FO66

FO66 – Union Départementale FO66

Force Ouvrière 66, la force syndicale des Pyrénées-Orientale : Des femmes et des hommes libres dans une organisation indépendante.

En savoir plus

Catégories

  • Actualités départementales
  • Actualités nationales
  • Éditoriaux d'Yves Veyrier
  • Éditoriaux de Jérôme Capdevielle
  • FO66 TV
  • Revue de presse écrite
  • Revue de presse TV et radio
  • Vos droits

Tags

1 mai A la une CAF CDI saisonnier Congrès FO66 Coronavirus crise sanitaire emploi saisonnier FO Fo66 Force ouvrière Grève Jérôme Capdevielle L'indépendant Manifestation manifestation du 1 mai Perpignan Pollestres Réforme Allocations Salaires Social Syndicat Toulouges ÉDITO

Derniers articles

Appel à la mobilisation et à la grève  le jeudi 23 mars 2023 – 64 ans C’est NON

Appel à la mobilisation et à la grève  le jeudi 23 mars 2023 – 64 ans C’est NON

21 mars 2023
Perpignan : entre 4 500 et 10 000 manifestants pour les retraites : « On continuera même si la réforme est votée »

Perpignan : entre 4 500 et 10 000 manifestants pour les retraites : « On continuera même si la réforme est votée »

16 mars 2023

© 2021 UDFO66 - Tous droits réservés | Réalisé par NL Systeme.

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • FO66 se présente
    • FO66 c’est quoi ?
    • Les formations syndicales
      • FAQ Formation
      • La plate-forme en ligne
      • L’inscription en ligne
      • Formation en ligne
      • Formation en UD
    • Les Conseillers du Salarié
    • Les permanences juridiques gratuites
    • Les Élus du 28éme congrès FO66
      • Le Bureau
      • La Commission Exécutive
  • Actualités
    • Actualités départementales
    • Actualités nationales
    • Revue de presse
    • Revue de presse TV et radio
    • FO66 TV
  • éditos
    • Éditoriaux d’Yves Veyrier
    • Éditorial de Jérôme CAPDEVIELLE
  • Vos droits

© 2021 UDFO66 - Tous droits réservés | Réalisé par NL Systeme.

Bienvenue

Connectez-vous avec Facebook
Connectez-vous avec Google
OU

Connectez-vous à votre compte

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Ajouter une nouvelle Playlist

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts. En savoir plus Politique de confidentialité.