Communiqué de la FNAS FO
Attachés à la défense des intérêts matériels et moraux des salariés et à la négociation, nous sommes inquiets d’une situation qui voit le ministère et les employeurs empêcher l’expression du paritarisme. Ainsi, pour la deuxième fois, en à peine un mois, la Commission Mixte Paritaire de négociation de la Branche n’a pas eu lieu.
A Force ouvrière, Action Sociale et Santé Privée, nous ne pouvons croire qu’une opposition majoritaire en soit la seule cause.
Pourtant, au regard de l’inflation il y a urgence à négocier, les salaires et l’amélioration des conditions de travail dans le secteur Sanitaire, Social et Médico-Social.
Urgence à négocier un accord de Branche qui permette à tous les salariés hors champs conventionnels de bénéficier des 183 euros net.
Urgence à abandonner définitivement le projet employeurs de classifications/rémunérations de l’hypothétique CCUE du secteur Sanitaire, Social et Médico-Social.
Urgence à améliorer le financement de la formation professionnelle, au minimum en doublant la contribution des employeurs pour qualifier et diplômer.
Urgence à ce que soient mis à signature dans les différentes conventions collectives des accords, pour défendre le secteur, améliorer les conditions de travail et en urgence augmenter les salaires, avec :
les 183 euros net pour tous les salariés exclus du Ségur et des accords Laforcade 1 et 2 ; l’augmentation immédiate des salaires au minimum à hauteur de l’inflation ; l’indexation des salaires sur l’inflation ; des grilles de classifications, des coefficients et des indices qui démarrent au minimum à Smic + 20 %.
Face à cette situation inédite et inacceptable, Force ouvrière, syndicat libre et indépendant a ainsi :
déposé sur les différentes tables de négociations des propositions d’accords ; demandé une rencontre avec la ministre des solidarités et des familles, Aurore Berger, et ce, depuis le 28 novembre 2023 ; accepté, et toujours dans l’attente, d’une rencontre bilatérale avec les employeurs (AXESS).