Cher Camarade,
réunis à Tunis à l’occasion de la commémoration du centenaire de la fondation du premier syndicat de l’enseignement primaire et de base en Tunisie en 1919 ;
soulignant à cette occasion l’historicité de la nécessité pour les travailleuses et les travailleurs de s’organiser en syndicats afin de défendre leurs légitimes revendications ;
rendant hommage aux pionniers qui ont eu l’audace de crier haut et fort leurs requêtes et ont su canaliser les luttes des leurs adhérents et des classes défavorisées ;
mettant vos luttes actuelles entamées contre le projet de réforme des régimes de retraite en France, dans le contexte historique de la lutte continue contre les excès des forces d’exploitation et d’un capital de plus en plus sauvage et vorace ;
Nous, secrétaires généraux de l’Union Générale des Travailleurs d’Algérie (UGTA) et de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), vous réitèrent leur solidarité et vous réaffirment qu’ils partagent votre analyse quant à l’effet désastreux de cette réforme sur les travailleuses et les travailleurs en France et dans le monde et sur leurs acquis et droits sociaux. Par votre lutte, vous êtes les pionniers de la réponse sociale aux politiques néolibérales et à la logique du gain et du tout financiariser. À cet égard, nous tenons aussi à vous faire part du soutien inconditionnel de nos deux organisations, l’UGTA et l’UGTT, à vos actions passées, actuelles et futures, un soutien qui atteste des relations fraternelles entre nos organisations qui mènent des combats semblables en faveur des principes de la justice sociale, du droit syndical et de la promotion des valeurs du travail décent.
En vous réitérant les expressions de notre solidarité et de notre soutien, nous vous adressons, cher camarade, nos salutations fraternelles.
Le Secrétaire général de l’UGTT Noureddine Tabboubi
Le Secrétaire général de l’UGTA Salim Labatcha
Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly