La Confédération Force Ouvrière tient à exprimer sa profonde solidarité envers les travailleurs et les syndicats de l’enseignement en Côte d’Ivoire qui subissent, depuis le 3 avril dernier, une nouvelle vague de répression.
Arrestations arbitraires, intimidations, menaces de radiation et poursuites judiciaires infondées ponctuent le quotidien des syndicalistes de l’enseignement en Côte d’Ivoire aujourd’hui, comme en atteste le cas du camarade Ghislain Assy Dugarry, arbitrairement arrêté devant sa famille à son domicile dans la nuit du 2 au 3 avril 2025.
FO se tient aux côtés des syndicats de Côte d’Ivoire, et notamment de la Confédération Syndicale Espoir (CSE), et condamne avec la plus grande fermeté la répression syndicale en cours en Côte d’Ivoire qui perdure depuis des mois maintenant.
FO faisait déjà état, le 22 novembre 2024 dans un courrier adressé à l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France resté sans réponse, de ses vives inquiétudes concernant la liberté syndicale dans le pays.
Par le présent communiqué, FO soutient la demande des syndicats ivoiriens auprès des autorités ivoiriennes à rouvrir sans plus tarder la voie du dialogue en libérant immédiatement les syndicalistes emprisonnés.
FO partage également l’appel des syndicats ivoiriens au gouvernement de respecter pleinement les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail et en premier lieu la convention n°87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical. FO demande plus largement aux côtés des syndicats ivoiriens le respect de la liberté d’association, la liberté d’expression et le droit de manifester en Côte d’Ivoire.
Réaffirmant son principe d’indépendance, la Confédération Force Ouvrière se tient aux côtés des syndicalistes ivoiriens pour les soutenir dans leur lutte contre toute atteinte aux droits fondamentaux et aux droits des travailleurs, y compris devant l’OIT.
En solidarité !