Sécurité sociale : FO première organisation au sein du régime général

FO devient la première organisation syndicale à la Sécurité sociale au sein des organismes du régime général sur la base de la mesure d’audience sur la période 2021-2024. Ce succès doit tout au travail de terrain du SNFOCOS et de ses syndicats départementaux.

F O est désormais la première organisation syndicale au sein des organismes de Sécurité sociale du régime général avec une représentativité de 31,35 % (à l’issue du cycle de quatre ans dont la mesure a été arrêtée au 31 décembre 2024). Cette audience est mesurée sur les seules organisations qui ont fait au moins 8 %. À l’issue de l’ensemble des élections professionnelles des différents organismes (CAF, CARSAT, CPAM, UGECAM, URSSAF…) pour la période 2021-2024, le SNFOCOS a obtenu 27,47 % des voix.

Une marque de confiance et de reconnaissance

En dix ans, nous sommes passés de la troisième à la première position, salue Bruno Gasparini, secrétaire général du SNFOCOS. Nous avons progressé, élection après élection, et nous sommes représentatifs dans les trois conventions collectives nationales – employés et cadres, agents de direction et praticiens-conseils. Pour lui, le travail de terrain et le renforcement de la présence de FO, soit son développement, ont payé :  Nous avons ouvert de nouvelles implantations là où nous n’étions pas présents et créé une organisation régionale afin de former et soutenir les militants localement. 

Si, orchestrée par l’intersyndicale, la mobilisation contre la réforme des retraites en 2023 a sensibilisé de nouveaux électeurs, d’autres combats portés par le SNFOCOS ont également su attirer l’attention. À l’image des grèves contre l’éclatement du service du contrôle médical et le transfert des quelque 8 000 salariés vers les CPAM. Ce transfert aurait un impact considérable sur l’indépendance des médecins-conseils, souligne Bruno Gasparini. Et alors même que le Conseil constitutionnel a considéré ce projet, inscrit dans le PLFSS 2025, comme un cavalier législatif, la direction de la CNAM voudrait déjà nous faire signer des accords de transition. La mobilisation contre ce projet se poursuit, en intersyndicale.

Enfin, nous avons aussi eu ces dernières années des positions très offensives sur les salaires et le pouvoir d’achat, poursuit le secrétaire général. Nous avons su travailler sur les éléments accessoires du salaire (revalorisation de primes et des titres-restaurant, augmentation de la participation de l’employeur à la mutuelle…) et sur l’amélioration de la prévoyance individuelle.

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