Saunier Duval : un PSE en cachera-t-il un autre ?

Communiqué de FO Métaux

Refuser un PSE aussi incompréhensible qu’injustifié, c’est tout le sens de la mobilisation des salariés de Saunier Duval, à Nantes, à l’appel de notre organisation. Leader mondial des chaudières à gaz, Saunier Duval veut raboter ses effectifs nantais de 30 % (225 emplois supprimés sur 730) et impose à notre site le plus gros de la vague de réduction européenne de 700 postes qu’il entend mener.

Annoncé en juillet, ce PSE est en négociation depuis le 5 septembre. Si la baisse de commandes par laquelle la direction justifie son plan est réelle, cette dernière table aussi sur une reprise d’ici à fin 2025. Les licenciements sont, pour FO Métaux, d’autant plus aberrants que, depuis le mois d’avril, un plan a été lancé par le ministère de l’Économie pour faire émerger de nouvelles usines de production de pompes à chaleur en France, avec l’objectif de créer 47 000 emplois, le tout appuyé par des aides à l’installation de pompes à chaleur produites en France mais aussi en Europe.

Dès lors, pourquoi licencier ? Est-ce pour préparer une future délocalisation vers les autres usines de Saunier Duval en Europe, où les coûts de production sont inférieurs à ceux de la France ? Face à cette situation intolérable, FO demande des garanties sur la pérennité du site de Nantes, exige qu’il n’y ait ni licenciement ni départ contraint, et continuera de se battre pour parvenir à des conditions de départs satisfaisantes pour les salariés qui quitteront l’entreprise. La Fédération FO Métaux se tiendra aux côtés des salariés dans ce combat pour l’emploi et l’industrie sur notre territoire.

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