Les salariés de ce secteur déjà durement impactés par la situation de crise sanitaire inédite risquent de subir une double peine sociale.
En effet, les salariés à temps complet risquent d’être indemnisés sur la base de la durée légale du travail de 151,67 au lieu des 169 heures conventionnelles, appliquées dans l’immense majorité des entreprises du secteur.
Cela signifie qu’ils perdront plus de 10% de leur rémunération en plus du différentiel subi par tous les salariés des autres secteurs (84% du salaire net).
Une injustice inacceptable pour la FGTA-FO.
La FGTA-FO se félicite de l’accord de principe donné par la ministre du Travail lors de la réunion téléphonique, qui s’est déroulée le 30 mars, avec les représentants du secteur.
Elle y a indiqué que les salariés seront bien indemnisés sur la base de 70% de leur salaire mensuel habituel calculé sur la base de 169 heures de travail par mois.
Nous attendons donc que cela soit officialisé et applicable très rapidement.
Lors de cette réunion, la ministre s’est engagée à étudier la possibilité d’exonérer de charges sociales patronales et salariales le complément de salaire que l’entreprise peut décider de verser au-delà de 70 % du salaire brut.
La FGTA-FO soutient cette mesure indispensable aux salariés et demandera, dès son officialisation, à toutes les entreprises du secteur de maintenir les salaires à 100%.
Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly