Les retraités n’acceptent pas «ce déni de démocratie»

Environ 250 personnes manifestaient hier à Perpignan réclamant une augmentation de leur pouvoir d’achat.

Les retraités s’étaient donné rendez-vous, hier matin, devant le palais des congrès de Perpignan. «Un rassemblement national et unitaire » selon Gérard Ribes, représentant syndical à la CGT : «Si notre gouvernement veut faire de la démocratie, il nous écoutera. Pour l’instant ce n’est pas le cas». Même son de cloche pour Claude Gandou, syndicaliste à FO: «Depuis trois ans, les retraites ne sont pas augmentées, en revanche les cotisations sociales sont constamment en hausse. On a de plus en plus de mal à s’en sortir et quand on voit le train de vie de certains élus, c’est un scandale».
Réunis à l’appel de neuf syndicats, les participants souhaitaient «mettre fin à la politique d’austérité mise en place par les gouvernements successifs, qu’ils soient de gauche ou de droite. Et la remplacer par une politique solidaire et fraternelle, avec une juste répartition des richesses créées».
Le cortège s’est rendu quai Sadi-Carnot en passant par la place de la Victoire et le quai Vauban. Là, une délégation de syndicalistes a été reçue par Hélène Girardot, directrice de cabinet de Philippe Vignes, préfet des Pyrénées-Orientales.
Selon Gérard Ribes, «la réunion s’est bien passée. Nous avons rencontré des gens à l’écoute. Nous avons fait un constat de la situation dans le département. Mais rien de plus, à part peut être la confirmation du gel des retraites pour l’année prochaine.
Nos organisations n’acceptent pas ce manque de considération, ce déni de démocratie et de non prise en compte de nos légitimes revendications ».

L’Indépendant – 30/09/2016 – Ph. C.

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