Acquis sociaux menacés ?
Les salariés craignent une diminution des acquis sociaux, ils parlent même de « pillage », et s’insurgent contre « la pression commerciale croissante » avec en prime des baisses d’effectifs et des outils jugés non adaptés. Des négociations sont programmées avec direction et syndicats le 15 février prochain. Michel Penet le directeur général du groupe (1 500 salariés sur 14 départements avec un chiffre d’affaires de 650 millions d’euros) recevra le 15 février les syndicats pour négocier.
« Nous sommes une entreprise de services, explique le directeur. Nous devons être présents pour nos sociétaires nos clients. Avec le statut actuel des agents, à savoir 29 jours de congés payés, 26 jours de RTT et 6 jours en plus, au niveau du groupe il manque chaque jour 600 personnes sur le terrain, soit 40 % de l’effectif. Trois mois d’absence pour chaque salarié, c’est intenable ». Les négociations vont donc tourner autour de ces avantages signés en 2011. Si le dialogue s’instaure et prend une voie constructive, la décision de la direction de dénoncer ou pas l’accord actuel sera repoussée de quelques mois. Sinon, en cas de clash, la date limite de fin mars sera conservée. « Mais je suis confiant sur la suite des négociations, assure le directeur, le mouvement de grève de ce mardi a eu cet intérêt celui de la nécessité de dialoguer et de négocier ».
L’Indépendant – édition du 31 janvier 2019 – Denis Dupont