Réforme des retraites : plus de 5000 personnes dans les rues de Perpignan ce jeudi matin

Mobilisation contre la réforme des retraites à Perpignan à l'initiative de l'intersyndicale des Pyrénées-Orientales.

Cinquième jour de mobilisation contre la réforme des retraites en France. Dans les rues de Perpignan, ce sont plus de 5000 manifestants (3500 selon la préfecture) qui ont suivi le mouvement ce jeudi 16 février en gardant la pression sur le gouvernement Borne. Rendez-vous maintenant le 7 mars pour la suite des événements. 

« Le gouvernement reste sourd. C’est à se demander s’ils ont bien conscience de ce qui les attend pour le 7 mars. On le sent, c’est comme une courroie de transmission, c’est en train de se mettre en place dans tout le pays, dans tous les secteurs. Le pays sera bloqué, c’est certain. Et si rien ne bouge, eh bien ce sera le clash partout et le gouvernement portera la responsabilité si le mouvement dégénère, s’il y a des débordements. »  

Mobilisation contre la réforme des retraites à Perpignan à l’initiative de l’intersyndicale des Pyrénées-Orientales.

Pour le cégétiste Boris de l’Union locale Perpignan Sud, le ton a changé ce jeudi 16 février. Galvanisés par la force intacte de la mobilisation malgré un cortège beaucoup moins fourni, les syndicats sont déjà dans leur manif du 7 mars. LE prochain rendez-vous dans le bras de fer engagé depuis plus d’un mois maintenant contre la réforme des retraites du gouvernement Borne. « Ce jeudi, nous faisons le trait d’union avec la mobilisation du 7 mars prochain. Il y a encore beaucoup de monde et cela ne fait que confirmer la montée en puissance de la colère des salariés et l’installation du mouvement dans la durée. Avec le blocage du pays le 7 mars, on se dirige tout droit vers une radicalisation du mouvement », indique pour sa part Jérôme Capdevielle, délégué départemental de Force Ouvrière. Et Jean-François Virama, délégué départemental FSU d’enfoncer le clou. « Au 5e jour des manifestations, on a clairement gagné la bataille de l’opinion publique. Mais il faut maintenant mettre le pays à l’arrêt. »

Quitter la version mobile