Ce vendredi 17 septembre, la réunion de rentrée de l’union départementale Force ouvrière (FO66) a réuni environ 200 adhérents au parc de Clairfont, à Toulouges. La préparation de la mobilisation intersyndicale du 5 octobre était notamment au menu.
« 800 euros de retraite moyenne, des salaires plus bas qu’ailleurs en raison du fort taux de temps partiel » : dans les Pyrénées-Orientales, le monde d’après ressemble comme deux gouttes d’eau au monde d’avant. Et pour FO, cet état de fait n’est pas acceptable. D’où son implication dans la mobilisation intersyndicale du 5 octobre (avec la CGT, la FSU et Solidaires) qui était au cœur de la réunion de rentrée du syndicat, ce vendredi, à Toulouges.
« Il faut que cette mobilisation soit une réussite pour réclamer des mesures qui changent vraiment la vie des gens : de meilleurs salaires et une meilleure protection sociale », martèle le secrétaire départemental de FO, Jérôme Capdevielle. « Pour que la protection sociale, qui a été si utile pendant la crise sanitaire, s’inscrive dans la durée, il faut un véritable modèle de financement qui passe par l’augmentation des salaires », analyse-t-il.
En mode combat
Présent lors de la réunion de rentrée, le secrétaire national de FO en charge de la protection sociale, Serge Legagnoa, acquiesce. Et cite à titre d’exemple le secteur de l’hôtellerie-restauration auquel « l’augmentation des rémunérations pourrait également redonner de l’attractivité ».
FO compte aussi se positionner dans la lutte contre le retour sur le tapis de la réforme des retraites et l’application imminente de celle de l’assurance-chômage, qui impacterait tout particulièrement le pays catalan en faisant baisser les allocations des plus précaires de 17 % en moyenne… Vers une rentrée en mode combat en somme.
Arnaud Andreu