Le 23 novembre dernier, dans le cadre de l’examen du PPL sur le « bien vieillir », les députés, toutes tendances confondues, avaient voté un amendement qui indiquait qu’une loi de programmation pluriannuelle (définira) avant le 31 décembre 2024 (…) les objectifs de financement public nécessaires pour assurer le bien vieillir des personnes âgées à domicile et en établissement et le recrutement des professionnels.
Le 30 janvier dernier, lors de l’examen de ce même PPL au Sénat, la nouvelle ministre de la Santé et du Travail (sic) déclarait que l’article 34 de notre Constitution ne retient pas la notion de loi de programmation pour le secteur médico-social.
Fermez le ban…Circulez il n’y a rien à voir.
La ministre de la Santé est ainsi fidèle à la voix de son maître, le président de la République.
Rappelez-vous de la promesse du candidat Macron en 2017 qui répétait à qui voulait l’entendre qu’une des priorités de son quinquennat serait le vote d’une grande loi sur la dépendance.
7 ans plus tard, les promesses sont renvoyées aux oubliettes. Mais, comme chacun sait les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Pourtant, depuis des années, les associations, les professionnels, du secteur les organisations syndicales répètent inlassablement la même chose : Pour faire face aux besoins, il faut créer des dizaines de milliers de postes tant en Ehpad que pour le maintien à domicile.
Pour cela il faut une loi de programmation pluriannuelle qui chiffre précisément les besoins.
Le gouvernement est bien capable de programmer 413 milliards d’euros sur 7 ans (2024-2030) pour le budget des armées mais il se refuse à faire voter une loi qui programmerait 10 milliards d’euros sur 5 ans pour la dépendance.
Alors, plus que jamais, l’UCR FO, avec la Confédération, entend tout mettre en œuvre, y compris par l’unité d’action, pour faire aboutir cette légitime revendication.