Une pétition pour sauver les aides à domicile et les Ehpad

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Le secrétaire général de FO66, Jérôme Capdevielle, interpelle la présidente du conseil départemental, Hermeline Malherbe. Photos Michel Clementz

Le syndicat FO a lancé une pétition afin de réclamer au conseil départemental des moyens pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes.

Plus de 250 signatures en moins de 48 heures.

La pétition que le syndicat FO a lancée ce lundi afin d’inciter le conseil départemental à débloquer des moyens supplémentaires pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes engrange
les soutiens à vitesse grand V. Il faut dire que la situation dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et les associations d’aide à domicile semble particulièrement préoccupante. La CGT et la CFDT sont d’ailleurs elles aussi montées récemment au créneau sur ce dernier thème.

« Gavage d’oies »
« Pour répondre au cahier des charges, les aides à domicile doivent par exemple effectuer chaque visite en trente minutes, dénonce le secrétaire départemental de FO, Jérôme Capdevielle. Ce n’est pas suffisant pour donner à manger à des personnes âgées. Les aides à domicile ne sont pas là pour faire du gavage d’oies ! » Les personnes âgées ne sont pas les seules victimes de ce système. Les aides à domicile, qui gagnent pour la plupart moins de 800 euros par mois, en font également les frais. Pour Jérôme Capdevielle, le fond du problème tient au fait que la prise en charge des personnes âgées est devenue un business : « Les entreprises privées d’aide à domicile ne vont que sur les secteurs lucratifs, autour de Perpignan. Alors que les associations interviennent aussi dans les territoires reculés du département (plateau cerdan, etc. ).
Tout le monde ne joue pas le jeu de la même manière… » Pour résoudre le problème, FO préconise des « conditions de travail digne », ainsi qu’une revalorisation de l’aide par intervention accordée par le conseil départemental aux structures agréées.
FO réclame aussi des moyens pour les Ehpad publics. « Aujourd’hui, les Ehpad ne sont plus de simples maisons de retraite, souligne ainsi Jérôme Capdevielle. Leurs salariés doivent gérer des pathologies lourdes. Les conditions de travail sont beaucoup plus difficiles qu’auparavant. » 

Salariés en souffrance
Résultat : les arrêts maladie se multiplient. Fort de ce constat, FO réclame 70 salariés supplémentaires pour les 18 Ehpad publics du département. Cela représenterait un investissement de 800 000 euros pour le conseil départemental et de 2 millions pour l’Agence régionale de santé (ARS).

Si le syndicat n’obtient pas gain de cause d’ici le 7 mars (journée de grève nationale dans le secteur de la santé), il promet que les salariés des Ehpad et de l’aide à domicile des P.-O. entreront, à partir de cette date, en résistance. Débrayages et grèves reconductibles sont notamment envisagés. Le compte à rebours est lancé.

L’Indépendant – édition du 23 février 2017 – Arnaud Andreu

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Hermeline Malherbe : « Des actions pour prendre en compte la dimension sociale de l’aide à domicile »

Sur l’aide à domicile. La présidente du conseil départemental, Hermeline Malherbe, partage en partie le constat des syndicats. « C’est un secteur où il y a beaucoup de précarité et de difficultés au quotidien, reconnaît-elle. Cependant, les aides à domicile ne sont pas des agents du Département. Et on ne peut pas se substituer au dialogue social qui doit exister entre les salariés et les structures qui les emploient. » Pour ce qui est de l’aide par intervention accordée par la collectivité, Hermeline Malherbe rappelle que le conseil départemental a déjà voté une augmentation de cette dernière en 2016. « On est passé de 18,50 € à 19,50 €, détaille-t-elle. Cette mesure coûtera 520 000 € pour l’année 2017. » La présidente du conseil départemental met également l’accent sur les conventions annuelles et les plans pluriannuels d’objectifs passés avec les principaux services d’aide à domicile depuis 2013 : « Ceux-ci permettent de prendre en compte la dimension sociale et de progresser par rapport au nombre d’heures effectuées par chaque aide à domicile. » Hermeline Malherbe en convient. Tous les problèmes ne sont pas résolus. Mais selon elle, les choses avancent. « La loi Adaptation de la société au vieillissement, votée récemment, prévoit aussi une heure d’aide à domicile en plus par jour pour les personnes les plus dépendantes et une par semaine pour les autres », renchérit-elle.
Sur les Ehpad. « On est attentif aux conditions de travail dans ces établissements, assure Hermeline Malherbe. On a déjà apporté des emplois supplémentaires dans les établissements où c’étaient le plus compliqué. Mais on ne peut pas intervenir directement. Le Département n’a en charge que l’hébergement (construction et entretien des locaux). C’est l’Agence régionale de santé qui gère tout ce qui relève de la santé. »

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