FO en solo. Ce mercredi matin, environ 150 militants du syndicat « apolitique et indépendant » se sont réunis sur la place de la Victoire, à Perpignan. Les trois versants de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) étaient représentés. « On réclame avant tout une augmentation des salaires et l’arrêt de la précarisation (recours à des contractuels, etc.) », indique le secrétaire du syndicat FO de la communauté urbaine, Pierre Marsal.
Les Atsem, qui assistent les instituteurs en maternelle, étaient particulièrement mobilisées. « On veut avoir un statut reconnu et pouvoir accéder à la catégorie B, résume Cathy, une Atsem officiant à Perpignan. Pour l’heure, nous sommes plafonnées en catégorie C (où les rémunérations sont plus faibles, NDLR). »
On reste sur le terrain social
Parallèlement à la mobilisation, le secrétaire départemental de FO, Jérôme Capdevielle, a rencontré le préfet, le maire de Perpignan et la présidente du conseil départemental, afin de leur présenter les revendications des militants.
« Nous, on reste sur le terrain social, martèle le leader syndical. Nous n’étions pas présents lors de la manifestation de mardi (où la CGT, Solidaires, la FSU et FA se sont mêlés aux Gilets jaunes, NDLR) car il y avait un message politique. Par contre, sur le volet social, on partage les revendications des autres syndicats concernant l’augmentation générale des salaires, la nécessité d’une réforme fiscale et le mal-être des fonctionnaires. »
Pour mémoire, FO appelle les fonctionnaires à stopper le travail depuis lundi et jusqu’au 10 février inclus.
L’Indépendant – édition du 7 février 2019 – Arnaud Andreu