La FGTA-FO demande au gouvernement de respecter ses engagements auprès des salariés et des entreprises de la restauration rapide.
Quand bien même le Premier ministre aurait annoncé dimanche que la vente emporter et la livraison restaient autorisées, on peut raisonnablement s’interroger sur la manière dont pourront fonctionner les entreprises, sans mettre en danger leur santé financière ainsi que la santé de leurs salariés et celle de leurs clients.
Comment peut-on respecter les règles sanitaires en travaillant à 10 dans une cuisine ?
Comment peut-on garantir la sécurité des livreurs qui font la queue devant les drives ?
En effet, nous craignons un rétropédalage du gouvernement sur les disposition du chômage partiel et son application dans le secteur de la restauration rapide.
Une telle décision mettrait en danger tout un secteur et ses 200 000 salariés qui pourraient se retrouver sans aucun revenu ou tout simplement licenciés, car légitimement ils ne prendront pas le risque de venir travailler. Cela s’ajoute à la catastrophe économique en cours avec des milliers de restaurants qui vont probablement mettre la clé sous la porte.
La FGTA-FO demande le maintien du dispositif du chômage partiel dans tout le secteur de la restauration rapide y compris pour les entreprises qui ont, en invoquant la préservation de la santé des salariés, pris la décision de fermer l’ensemble de leurs établissements.
La pérennité de l’emploi et la santé publique en dépendent, et la FGTA-FO s’opposera avec force à toute décision allant à l’encontre de ces deux principes.
Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly