Les nouvelles mesures contre le Covid-19 et ses répercussions


Face au nouveau développement de la pandémie, le gouvernement a pris des mesures drastiques, entraînant nombre de réactions. Aperçu dans la presse.

Sud Ouest

Le quotidien aquitain présente la version du gouvernement : Le porte-parole du gouvernement assure que les restrictions adoptées ont pour objectif de faire gagner du temps aux services de santé dans la lutte contre la pandémie. Le tour de vis dans les mesures pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 doit permettre de repousser le plus tard possible l’ouverture de lits en réanimation supplémentaires dédiés à ces malades, a fait valoir vendredi [25 septembre] le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Une façon de faire comprendre que le système hospitalier connaît toujours une situation tendue et n’a pas encore reçu les moyens et effectifs nécessaires pour permettre des ouvertures de lits.

AFP

L’agence fait part des réactions qui montent dans des secteurs particulièrement concernés par les dernières mesures : Nous sommes vraiment à bout, c’est une situation de non-retour qui va déboucher sur une casse économique et sociale très importante, a déclaré à l’AFP Roland Héguy, président de l’Umih, principal syndicat du secteur des hôtels, cafés, bars, restaurants et discothèques, au sortir d’une conférence téléphonique avec les représentants du secteur, réunie par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et le ministre délégué aux PME Alain Griset. Et de préciser : 11 autres métropoles – Paris, Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Rennes, Rouen, Grenoble, Montpellier, Bordeaux, Lyon et Nice – ont été placées en zone d’alerte renforcée, avec fermeture des bars à 22H et limitation des ventes d’alcool. Si la situation ne s’améliore pas, d’autres métropoles comme Tours, Strasbourg, Dijon et Clermont-Ferrand pourraient passer à ce niveau, a prévenu M. Véran. Déjà, les craintes des salariés de ces secteurs viennent de passer à un niveau encore plus élevé qu’auparavant.

Libération
La fronde. Comme si le fameux seuil d’acceptabilité sociale des mesures sanitaires était atteint, six mois après le grand confinement du printemps, le tour de vis annoncé mercredi soir [23 septembre] par le ministre de la Santé, dans l’espoir de contenir l’épidémie de Covid-19, a déclenché une réaction politique en chaîne.

Le Monde

Le quotidien du soir précise les réactions : Mercredi 23 septembre, en début de soirée, les tenanciers de cafés et de restaurants ont pris deux coups derrière la tête, l’un après l’autre. D’abord, durant la conférence du ministre de la Santé, Olivier Véran ; ensuite, devant la météo. L’été indien est terminé. Les ondées vont lessiver les terrasses étendues qui portaient l’activité depuis le déconfinement.

La réaction de FO face à cette nouvelle situation est claire :

Déclaration du CCN du 24 septembre : Présentées comme répondant à des impératifs fondés sur l’expertise scientifique en vue de protéger la santé de la population, elles n’en constituent pas moins des restrictions graves aux libertés individuelles et collectives, notamment en matière syndicale, que nous condamnons car entravant le droit de réunion et de manifestation. Nous revendiquons le rétablissement de ces libertés dans le cadre du respect des gestes barrières.


Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly

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