• Politique de confidentialité
  • Mentions légales
  • Chaine Youtube FO66
  • FAQ Formation
  • S'identifier
Planning des salles
vendredi 9 mai 2025
FO66 - Union Départementale FO66
Chaine youtube FO66
  • Accueil
  • FO66 se présente
    • FO66 c’est quoi ?
    • Les formations syndicales
      • FAQ Formation
      • La plate-forme en ligne
      • L’inscription en ligne
      • Formation en ligne
      • Formation en UD
    • Les Conseillers du Salarié
    • Les permanences juridiques gratuites
    • Les Élus du 29éme congrès FO66
      • Le Bureau
      • La Commission Exécutive
  • Actualitésà la une
    • Actualités départementales
    • Actualités nationales
    • Revue de presse
    • Revue de presse TV et radio
    • FO66 TV
  • éditos
    • Éditoriaux de Frédéric Souillot
    • Éditorial de Jérôme CAPDEVIELLE
  • Vos droits
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Contactez-nous
  • Accueil
  • FO66 se présente
    • FO66 c’est quoi ?
    • Les formations syndicales
      • FAQ Formation
      • La plate-forme en ligne
      • L’inscription en ligne
      • Formation en ligne
      • Formation en UD
    • Les Conseillers du Salarié
    • Les permanences juridiques gratuites
    • Les Élus du 29éme congrès FO66
      • Le Bureau
      • La Commission Exécutive
  • Actualitésà la une
    • Actualités départementales
    • Actualités nationales
    • Revue de presse
    • Revue de presse TV et radio
    • FO66 TV
  • éditos
    • Éditoriaux de Frédéric Souillot
    • Éditorial de Jérôme CAPDEVIELLE
  • Vos droits
Pas de résultat
Voir tous les résultats
FO66 - Union Départementale FO66
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Accueil Éditoriaux de Frédéric Souillot

Le regard d’André Bergeron lors du centenaire de la Commune de Paris

admin par admin
25 mars 2021
dans Éditoriaux de Frédéric Souillot
0
0
Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager par QrcodePartager sur LinkedinPartager sur Whatsapp


La Confédération ouvre ses archives pour célébrer les 150 ans de la Commune de Paris, véritable tournant dans l’histoire du monde ouvrier. Nous éditons et rééditons une série d’articles, de FO Hebdo ou de l’inFO militante, traitant de ce sujet qui reste une référence pour le mouvement syndical tant il a marqué la mémoire collective.

André Bergeron – FO Hebdo n°1259 du 23 mars 1971

Il y a cent ans, le 18 mars 1871, est née la Commune de Paris. Elle a été une réaction contre la capitulation, l‘expression d’une exigence de mieux-être social et une condamnation des excès du centralisme étatique.

Détestés par les uns, pris pour exemple par les autres, les femmes et les hommes de la Commune n’ont laissé personne indifférent. Leur épopée, faite de beaucoup de rêve et de générosité, a marqué les générations de militants qui, depuis 1871, ont animé le mouvement syndical.

Comme l’a dit Édouard Vaillant, l’histoire de la Commune ne devient intelligible qu’à travers celle des évènements qui l’ont précédée et qui, de fait, l’ont enfantée.

Ces évènements, c’est en particulier le prodigieux essor du mouvement ouvrier durant les dernières années du second Empire. En quelques années on est passé de l’association défensive (mutuelles, coopératives, sociétés de résistance et d’entraide) à l’organisation offensive à travers les chambres syndicales qui, peu à peu, allaient se fédérer.

Les militants de l’Association Internationale des travailleurs, comme Eugène Varlin, proclamaient que les sociétés ouvrières devaient habituer les travailleurs à s’occuper de leurs affaires, à s’organiser, à discuter, à raisonner de leurs intérêts matériels et moraux.

Rejetant le dogme, ils entendaient faire appel à l’intelligence des hommes, afin, comme devait le dire plus tard Fernand Pelloutier, de les amener à prendre conscience de leur malheur et à leur faire sentir la nécessité du combat syndical.

Eugène Varlin, ouvrier relieur, demeure une des figures les plus pures qu’a connues le mouvement ouvrier. Il s’était formé seul, par acharnement de la volonté, consacrant à l’étude les rares heures que lui laissait l’atelier, apprenant non pour accéder aux honneurs, mais pour instruire et affranchir le peuple. Le sort cruel voulut que ce précurseur du syndicalisme moderne soit massacré par la foule après la chute de la Commune.

L’action des Fernand Pelloutier, Griffuelhes, Merrheim, Yvetot, Pouget et Léon Jouhaux fut largement inspirée de l’exemple d’Eugène Varlin et ses compagnons.

L’esprit de la première révolution française était encore vivant parmi le peuple parisien. Il espérait toujours porter chez les autres la Liberté.

Durant le siège, isolé du pays et du gouvernement, les Parisiens avaient dû faire face à tous les problèmes. Pour surmonter leurs difficultés, ils avaient dû bâtir une organisation administrative des arrondissements et créer une garde nationale. Du contexte qui en est résulté est né un profond attachement au fédéralisme, ce qui est encore le cas au sein du mouvement syndical libre français.

La Commune a voulu être un gouvernement des travailleurs. Elle a montré le profond ascendant de Proudhon sur le mouvement ouvrier de l’époque alors que les évènements échappèrent complètement à Marx qui avait condamné toute tentative d’insurrection à Paris. Ce n’est qu’il devait le récupérer.

Les membres syndicalistes de la Commune voulurent imposer les changements que la République leur avait refusés. Après s’être débarrassés de l’invasion, ils voulaient imposer leur révolution dans la liberté et la dignité.

Quelle profonde signification revêt aujourd’hui — avec le recul du temps — la proclamation de la minorité signée par Jules Vallès, Jourde et Eugène Varlin, s’opposant à la création d’un Comité de salut public, dans lequel ils devinaient un danger de pouvoir dictatorial qui, en réalité, ne pouvait qu’affaiblir et dénaturer la Commune.

On a reproché aux Communards leur timidité devant la Banque de France et la Bourse de Paris. On leur a reproché d’avoir prescrit que les ateliers abandonnés par les patrons soient dirigés par les coopératives ouvrières avec indemnisation des anciens propriétaires.

En réalité, les Communards étaient des pacifiques. Ils avaient confiance dans la valeur d’exemple de l’association ouvrière libre et étaient persuadés que son développement résulterait, un jour ou l’autre, de la démonstration de la supériorité de leur organisation.

Certains diront que les faits ont montré combien tout cela était utopique. Peut-être !

Mais ils ont montré aussi que d’autres, plus soucieux d’efficacité mais négligeant les hommes, avaient débouché sur la dictature que rejetaient de toutes leurs forces les syndicalistes de l’Association Internationale des travailleurs.

Ces syndicalistes ne se contentèrent pas de mots. Les décisions d’ordre économique et social qu’ils firent prendre préfiguraient la législation de protection du travail, la Sécurité Sociale, le système de garantie chômage et le salaire minimum légal.

La Confédération Force Ouvrière se devait de participer à la Commémoration du Centième anniversaire de la Commune.

Elle a voulu ainsi rendre hommage à la mémoire des cent onze mille victimes de la féroce répression du gouvernement de Thiers.

Elle le devait aussi parce que bon nombre des idées enfantées par la Commune demeurent à la base de la philosophie et de l’action du syndicalisme libre.

L’attitude des hommes de la Fédération Internationale des travailleurs à l’égard du Comité de salut public, dont ils avaient condamné le principe, montre combien déjà ils avaient conscience de la nécessité de l’indépendance du syndicalisme.

Les hommes engagés dans la grande aventure de la Commune étaient porteurs des idées nées de la Révolution de 1789.

Ils en sont sortis meurtris mais ouverts à des perspectives nouvelles.

Il appartient aux hommes libres que nous sommes de faire fructifier l’héritage qu’ils nous ont légué en tenant compte des expériences, des erreurs, des fautes et quelques fois des crimes commis tout au long de l’histoire du siècle qui vient de s’écouler avec, par dessus tout, le souci du respect de la liberté et de la dignité des hommes.

C’est le plus bel hommage que nous puissions rendre à la mémoire de ceux qui, comme Eugène Varlin, ont su, à travers les convulsions de la Commune, préserver la pureté et la noblesse des idées qu’ils portaient en eux.

 

Chronologie du 2 septembre 1870 au 28 mai 1871


2 septembre : défaite de Sedan ; Napoléon III est fait prisonnier.
4 septembre : la déchéance de l’Empire est prononcée et la République proclamée. Les armées prussiennes avancent. On distribue des armes au peuple de Paris. La population parisienne se saigne à blanc pour payer par souscription les canons nécessaires à la défense de la capitale.
18 septembre : début du siège de Paris par les Prussiens.
5 janvier 1871 : le bombardement de la capitale commence.
28 janvier : après avoir connu la famine et quelques tentatives d’insurrections brutalement réprimées, Paris capitule.
8 février : à Bordeaux, une assemblée nationale en majorité monarchique est élue.
18 mars : Thiers fait converger des troupes vers Paris pour prendre les canons payés par les Parisiens. Ces derniers réagissent et deux généraux sont fusillés à Montmartre. Le drapeau rouge flotte sur l’Hôtel de Ville.
28 mars : la Commune est proclamée.
21 mai : après deux mois de lutte contre l’encerclement de Paris par les Versaillais, aidés de 80 000 prisonniers libérés par les Allemands (après des tractations avec Bismark), la Commune agonise et les Versaillais entrent dans Paris.
22 mai : la capitale se hérisse de barricades ; c’est le début de ce que l’histoire appellera la « Semaine sanglante ».

Paris est en feu et les Versaillais vont conquérir une à une toutes les barricades âprement défendues par les Fédérés. Ils fusilleront, en général séance tenante, tous ceux qui sont réchappés de la bataille.
28 mai 1871 : le dernier combat aura lieu au cimetière du Père-Lachaise. Les Fédérés survivants seront fusillés devant le Mur devenu depuis un lieu de rassemblement annuel. Les derniers coups de fusil des derniers combats furent tirés à Belleville et en ce dimanche 28 mai 1871, à 14H, un grand silence annonce la fin de la Commune.

La répression est terrible : 13 440 condamnations sont prononcées, dont 270 à la peine capitale. 26 seront exécutées. La majorité des Fédérés condamnés furent déportés dans les bagnes en Nouvelle-Calédonie.

 

Commune de Paris Proclamation du 29 mars 1871 Commune de Paris, Public domain, via Wikimedia Commons


Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly

Fo66

Rejoignez la newsletter

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Tags: A la une

Obtenez une mise à jour en temps réel sur nos articles directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Se désabonner
Chaine YouTube FO66
admin

admin

En relation Articles

Frédéric Souillot : « Pas négociable ! »
Actualités nationales

Frédéric Souillot : « Pas négociable ! »

8 février 2023
Frédéric Souillot : « Mobilisation syndicale 1 – gouvernement 0 »
Actualités nationales

Frédéric Souillot : « Mobilisation syndicale 1 – gouvernement 0 »

25 janvier 2023
Frédéric Souillot : « Tous mobilisés à compter du 19 janvier ! »
Actualités nationales

Frédéric Souillot : « Tous mobilisés à compter du 19 janvier ! »

11 janvier 2023
Frédéric Souillot : « Une bonne fin d’année pour Force ouvrière »
Actualités nationales

Frédéric Souillot : « Une bonne fin d’année pour Force ouvrière »

21 décembre 2022
Frédéric Souillot : Calendrier de l’avent : le gouvernement ouvre la case retraites
Actualités nationales

Frédéric Souillot : Calendrier de l’avent : le gouvernement ouvre la case retraites

7 décembre 2022
Frédéric Souillot : « Réindustrialisation : aller plus vite et plus loin ! »
Actualités nationales

Frédéric Souillot : « Réindustrialisation : aller plus vite et plus loin ! »

23 novembre 2022
Lire la suite
Article suivant

La FGTA-FO dénonce l'attitude scandaleuse du patronat de la coiffure

Catégories

  • Actualités départementales
  • Actualités nationales
  • Éditoriaux de Frédéric Souillot
  • Éditoriaux de Jérôme Capdevielle
  • FO66 TV
  • Revue de presse écrite
  • Revue de presse TV et radio
  • Vos droits
  • Tendance
  • Commentaires
  • Dernier
Travail des salariés le 1er mai dans les boulangeries et chez les fleuristes : le débat ne chôme pas à Perpignan

Travail des salariés le 1er mai dans les boulangeries et chez les fleuristes : le débat ne chôme pas à Perpignan

30 avril 2025
En 2020, un plan d’urgence inégal pour les jeunes frappés par la crise du Covid-19

En 2020, un plan d’urgence inégal pour les jeunes frappés par la crise du Covid-19

16 avril 2025
Mise à pied disciplinaire du salarié protégé : il n’a pas son mot à dire !

Mise à pied disciplinaire du salarié protégé : il n’a pas son mot à dire !

20 décembre 2024
Enseignement : Bac de maths, formations des enseignants… Ces réformes qui ne convainquent toujours pas

Enseignement : Bac de maths, formations des enseignants… Ces réformes qui ne convainquent toujours pas

22 avril 2025
Logement : hausse dramatique des expulsions

Logement : hausse dramatique des expulsions

9 mai 2025
ITAL-UIL, un service d’aide aux ressortissants italiens dans les locaux de FO

ITAL-UIL, un service d’aide aux ressortissants italiens dans les locaux de FO

9 mai 2025
Birmingham : les éboueurs grévistes tiennent bon

Birmingham : les éboueurs grévistes tiennent bon

8 mai 2025
Royaume-Uni : une loi pour sauver les hauts-fourneaux

Royaume-Uni : une loi pour sauver les hauts-fourneaux

8 mai 2025

Conseillé

Logement : hausse dramatique des expulsions

Logement : hausse dramatique des expulsions

9 mai 2025
ITAL-UIL, un service d’aide aux ressortissants italiens dans les locaux de FO

ITAL-UIL, un service d’aide aux ressortissants italiens dans les locaux de FO

9 mai 2025
Birmingham : les éboueurs grévistes tiennent bon

Birmingham : les éboueurs grévistes tiennent bon

8 mai 2025
Royaume-Uni : une loi pour sauver les hauts-fourneaux

Royaume-Uni : une loi pour sauver les hauts-fourneaux

8 mai 2025

FO66

FO66 - Union Départementale FO66

Force Ouvrière 66, la force syndicale des Pyrénées-Orientale : Des femmes et des hommes libres dans une organisation indépendante.

En savoir plus

Catégories

  • Actualités départementales
  • Actualités nationales
  • Éditoriaux de Frédéric Souillot
  • Éditoriaux de Jérôme Capdevielle
  • FO66 TV
  • Revue de presse écrite
  • Revue de presse TV et radio
  • Vos droits

Tags

1 mai A la une CAF CDI saisonnier Congrès FO66 Coronavirus crise sanitaire emploi saisonnier FO Fo66 Force ouvrière Grève Jérôme Capdevielle L'indépendant Manifestation manifestation du 1 mai Perpignan Pollestres Réforme Allocations Salaires Social Syndicat Toulouges ÉDITO

Derniers articles

Logement : hausse dramatique des expulsions

Logement : hausse dramatique des expulsions

9 mai 2025
ITAL-UIL, un service d’aide aux ressortissants italiens dans les locaux de FO

ITAL-UIL, un service d’aide aux ressortissants italiens dans les locaux de FO

9 mai 2025

© 2021 UDFO66 - Tous droits réservés | Réalisé par NL Systeme.

Bienvenue

Connectez-vous avec Facebook
Connectez-vous avec Google
OU

Connectez-vous à votre compte

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Ajouter une nouvelle Playlist

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • FO66 se présente
    • FO66 c’est quoi ?
    • Les formations syndicales
      • FAQ Formation
      • La plate-forme en ligne
      • L’inscription en ligne
      • Formation en ligne
      • Formation en UD
    • Les Conseillers du Salarié
    • Les permanences juridiques gratuites
    • Les Élus du 29éme congrès FO66
      • Le Bureau
      • La Commission Exécutive
  • Actualités
    • Actualités départementales
    • Actualités nationales
    • Revue de presse
    • Revue de presse TV et radio
    • FO66 TV
  • éditos
    • Éditoriaux de Frédéric Souillot
    • Éditorial de Jérôme CAPDEVIELLE
  • Vos droits

© 2021 UDFO66 - Tous droits réservés | Réalisé par NL Systeme.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts. En savoir plus Politique de confidentialité.