Musées, théâtres, cinémas, opéras, festivals… Ces mots en deviendraient presque magiques tant ils nous renvoient au plaisir de goûter à la culture, dimension majeure dans nos vies mais contrariée depuis un an par la lutte contre le virus. Or, classé « non essentiel » par beaucoup de pays, dont la France, le secteur culturel, dont les emplois sont en souffrance, est cependant un poids lourd
dans l’économie européenne vient rappeler une récente étude du cabinet d’audit EY (Ernst and Young).
Le secteur, qui a perdu en Europe 31 % de son chiffre d’affaires, doit être considéré comme un « vecteur d’une reprise globale
, et il doit être ancré dans l’économie
. Les exportations de biens culturels représentaient plus de 28,1 milliards d’euros en 2017. Et en 2019, appuie encore EY, les industries culturelles et créatives (ICC), qui affichaient des revenus estimés à 643 milliards d’euros et une valeur ajoutée générée de 253 milliards d’euros, représentaient 4,4 % du PIB de l’UE en termes de chiffre d’affaires. Illustration du poids des ICC ? Leur contribution économique est supérieure à celle des télécommunications, de la haute technologie, de l’industrie pharmaceutique ou de l’industrie automobile
, résume le cabinet d’audit.
Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly