Le groupe Nexans a tout compris au plan de relance de Bercy !


Communiqué de FO Métaux

Alors que tous les acteurs du monde industriel, économique et syndical s’affairent à remettre sur pied notre industrie française au travers du plan de relance de Bercy, le groupe Nexans nous explique comment il faut faire pour y arriver !

Pour la Fédération FO Métaux, les annonces faites par la direction de Nexans lors de la réunion du CSEC du 18 février 2021 sont indécentes et insupportables !

En effet, autant il peut être compréhensible que le groupe doive s’adapter au nouveau monde technologique qui s’ouvre sous nos yeux, autant il n’est pas concevable que cela puisse se faire au détriment de notre industrie, des emplois et des sites de production sur notre territoire. Le groupe Nexans veut appliquer la politique de la terre brulée qui ressemble à celle de l’Amazonie, où une grande déforestation est engagée, et veut clairement se débarrasser de secteurs Télécom, ISP (aéronautique et ferroviaire) et automobile qui sont soi-disant sans avenir !

Pour FO Métaux et ses syndicats FO, il y a d’autres méthodes plus constructives, plus stratégiques et plus humaines pour y arriver que de couper dans les effectifs et se séparer de certaines activités. Un groupe est toujours plus fort lorsqu’il détient plusieurs activités, mais il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre. Pour FO Métaux, le groupe Nexans a su investir dans un nouvel outil de travail pour fabriquer les nouveaux câbles haute tension pour la future génération d’avions hybrides et électriques d’Airbus. Les salariés du groupe sont compétents et volontaires pour affronter cette nouvelle révolution technologique imposée par la transition énergétique. Mais les salariés du groupe Nexans souhaitent être acteurs et ne pas assister à ce massacre !

Le groupe Nexans, à tort, a fait le choix de se séparer de 50 % de ses effectifs en France sur les 2 300 salariés que compte la société (hors filiales) et notamment dans les sites de Fumay (08), Draveil (92), Paillart (60), Mehun-sur-Yèvre (18), Andrézieux (42) et d’investir par croissance externe dans des pays à bas coût (Asie et Amérique latine). Ce groupe nous explique qu’il veut profiter de la vague verte. Pour notre part, nous pensons qu’elle sera d’une toute autre couleur pour les salariés si ces choix se concrétisent à l’avenir.

La Fédération FO de la Métallurgie et ses syndicats FO ont bien l’intention de tout mettre en œuvre pour ne pas laisser se mettre en place une telle stratégie qui serait une immense tragédie pour l’industrie française, les salariés et notre économie.


Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly

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