Une centaine de salariés des établissements de santé à but non lucratif des P.-O. était mobilisée hier. © Photo Ph. Rouah
SOCIAL : La CCN 51.
Sous cette appellation barbare, se cache une convention collective nationale « qui régit les établissements de santé à but non lucratif », expliquaient hier Annie Oliveri et Martine Chateignon de l’intersyndicale FO-CGT du secteur. Une convention collective aujourd’hui menacée au profit du Code du travail et d’accords d’entreprises qui mettraient en péril les conditions de travail des salariés concernés, soit quelque « 2 000 personnes » dans le département.
2 000 personnes concernées dans les P.-O. « Cela fait deux ans et demi que les syndicats négocient pour sauver notre convention collective mais elle pourrait disparaître dès le 1er décembre », s’inquiètent les syndicats. Les salariés craignent de perdre des primes, des jours fériés, l’indemnité de licenciement, les heures supplémentaires… entre quinze autres exemples. « Cette décision unilatérale du patronat créera de surcroît deux catégories de salariés, les nouveaux n’auront pas les mêmes avantages que les anciens ! », ajoutent-ils. Hier après-midi, l’intersyndicale était reçue par des responsables de l’antenne perpignanaise de l’ARS, l’Agence régionale de santé, et par le cabinet du préfet des P.-O.. « Ils nous ont dit qu’ils transmettraient au ministère ». Les salariés se réservent la possibilité de se mobiliser à nouveau avant la fin de l’année.
L’Indépendant – Edition du 16 octobre 2012 (Frédérique Michalak)