Les quatre syndicats (Solidaires, CGT, FO, FSU) réunis, hier, au siège de l’union départementale FO étaient unanimes. « La contestation va aller crescendo. »
Des échéances sont d’ores et déjà prévues dans le mois qui arrive. Et cela commence demain.
Une mobilisation intersyndicale, la deuxième après celle du 12 septembre, est organisée contre les ordonnances Pénicaud concernant la réforme du code du travail.
Le 25 septembre ce sont les transports qui seront impactés et le 28 les retraités devraient descendre dans la rue. Enfin, le 10 octobre ce sera au tour de la fonction publique, toutes confédérations
confondues, de battre le pavé. Les syndicalistes mettent en garde : « Si nous ne faisons rien les employés vont se retrouver seuls face à leur employeur, dans l’incapacité de négocier. Cela risque d’être le chantage permanent à l’emploi. »
Le rapport de force est en train de se construire et les syndicats l’annoncent : «Macron n’en est qu’au début de ses déboires. »
L’Indépendant – édition du 23/09/2017 – Ph. C.