FORCE OUVRIÈRE – Au contact des « oubliés de la police et de la santé »

« 50 % des personnels de la fonction publique touchent 900 € de retraite au bout de 42 ans » dénonce FO. Photo N. Parent

Tournée de campagne ce jeudi pour les délégués syndicaux Force ouvrière en vue des prochaines élections professionnelles.

La délégation Force ouvrière, composée notamment de Jérôme Capdevielle, secrétaire général des P.-O., Stéphane Maroselli, secrétaire général des employés territoriaux de la ville de Perpignan, aux côtés de Didier Pirot, chargé des services de sécurité et de santé au sein de la fédération nationale, ont effectué une première rencontre en terrain semi-conquis ce jeudi matin. Et plus précisément à la police municipale perpignanaise où le syndicat compte 60 % d’adhérents. L’occasion d’échanger avec les agents sur les conditions de travail et les revendications. « Ils exercent les missions régaliennes de l’État transférées aux municipalités. Pourtant, ils n’ont pas les mêmes statuts que les policiers nationaux, précisent les délégués FO. On demande une revalorisation salariale au vu du risque, de la pénibilité, pour la retraite… Une négociation est en cours avec la mairie sur une augmentation du point IAT (indemnité d’administration et de technicité) qui par exemple est à 8 à Canet et à 3 à Perpignan ».

Dans la même lignée sociale, les représentants FO sont ainsi partis à la rencontre des employés du centre hospitalier.
Les administratifs et, surtout, les salariés des urgences. « Un service symptomatique de la grande souffrance de l’établissement », déplorent-ils. La pathologie ? Le manque d’effectifs.
« On va vers la surpression de 3 000 emplois dans la fonction publique hospitalière, par la baisse des budgets des Agences régionales de santé. Et ce, quand une infirmière après 2 ans d’études, débute à 1 200 € par mois pour 15 h par jour ».

 

L’Indépendant – édition du 30 novembre 2018 – Laure Moysset

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