Après avoir ratissé les commerces du Carré d’or et du centre commercial de Claira, ils ont arpenté ce vendredi les rues du centre-ville de Perpignan. « L’objectif de notre démarche n’est pas de
mettre le bazar dans les petites boîtes, souligne Jérôme Capdevielle. On pense qu’en agissant en amont, on peut éviter les problèmes. Un simple renseignement peut parfois désamorcer une situation conflictuelle. C’est aussi le rôle d’un syndicat d’être un facilitateur de dialogue social ».
- Pourquoi il faut voter
Pour l’heure, les élections TPE ne fascinent pas les foules. Jeudi soir, le scrutin, qui a débuté le 30 décembre et se poursuit jusqu’à vendredi prochain, n’avait mobilisé que 4000 votants sur 390000 électeurs potentiels en région Occitanie. Pourtant, selon le secrétaire départemental de FO, l’enjeu est de taille : « Le scrutin permettra d’élire les représentants qui siégeront à la commission paritaire régionale interprofessionnelle. Cette dernière constituera un espace de dialogue destiné à améliorer les conditions de travail dans les TPE. Nous aimerions par exemple permettre à leurs salariés de bénéficier d’avantages tels que ceux proposés par les CE des grandes entreprises (billetterie…)».
FO ne lésine pas sur les moyens pour booster son score. L’organisation a notamment mis en place sur son nouveau site internet (fo66.fr) une rubrique spécialement dédiée aux salariés des TPE.
« Nous nous sommes outillés pour répondre de manière efficace à leurs questions, poursuit Jérôme Capdevielle. On a aussi passé une convention avec un avocat. Il vient tous les mardis après-midi pour répondre gratuitement aux questions de nos adhérents ».
La mise en place de ces différents services n’est pas non plus une raison pour négliger les actions de terrain. La tournée des TPE du syndicat se poursuivra demain lundi au centre commercial de la
Porte-d’Espagne.
L’Indépendant – édition du 8 janvier 2017 – Arnaud Andreu