L’Accord national interprofessionnel sur l’encadrement était soumis à la signature des organisations syndicales depuis le 28 février dernier. FO-Cadres y avait apposé la sienne dès le 4 mars. L’ensemble des organisations syndicales a désormais fait de même, avec une dernière signature (celle de la CGT) en date du 22 juin.
L’ANI du 28 février 2020 portant diverses orientations pour les cadres, désormais signé par l’ensemble des interlocuteurs sociaux depuis ce 22 juin, a donc été accueilli par FO comme une première victoire
. Une victoire d’autant plus appréciée que le Medef avait clairement dit préférer une position commune plutôt qu’un accord en bonne et due forme et que l’organisation patronale avait campé sur ce positionnement durant une bonne partie de la négociation entamée en 2017.
L’accès à la prévoyance pérennisé
FO-Cadres s’est donc félicitée d’avoir obtenu la signature d’un texte dont la portée juridique
permet de sécuriser au mieux la définition des cadres
, mais aussi leur accès à la prévoyance obligatoire
.
Le nouvel ANI, souligne -t-elle en effet, pérennise le dispositif de prévoyance destiné aux cadres
, et ce malgré la fusion, depuis janvier 2019, de l’Agirc, la retraite complémentaire des cadres, et de l’Arrco, la retraite complémentaire de l’ensemble des salariés du secteur privé.
Le dernier Accord national interprofessionnel (ANI) concernant les cadres remontait à 1983. Autant dire que celui qui vient de voir le jour était particulièrement attendu. Depuis déjà plusieurs années, FO-Cadres n’avait de cesse de demander l’ouverture d’une négociation pour
redonner du sens au statut cadre. |
Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly