À l’appel de l’intersyndicale ce sont près de 17000 jeunes, précaires privés d’emploi, retraités, travailleuses et travailleurs, qui se sont mis en grève et ont manifesté ce mardi 28 mars dans les rues de Perpignan et Prades.
Le monde du travail et la jeunesse s’est une nouvelle fois massivement mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites.
Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’attitude agressive et provocatrice de l’exécutif conduit à une situation de tensions particulièrement inquiétante.
En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, Macron et son gouvernement font le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale.
Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette réforme injuste, injustifiée et brutale.
Le gouvernement porte la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester.
Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités en retirant la réforme des retraites.
Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité et soutiennent toutes les mobilisations, manifestations, les blocages, actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier.
Ainsi sur notre département, nous soutenons tout les salarié.es en lutte comme dans l’énergie, l’éducation, l’action sociale, le chemin de fer et les postier.es sur les lieux de blocages comme le 840.
L’intersyndicale des Pyrénées-Orientales appelle l’ensemble du monde du travail à poursuivre le mouvement de grève et amplifier la mobilisation pour la prochaine grande journée de mobilisation ce jeudi 6 avril à Perpignan et Prades.
JEUDI 6 AVRIL
10H30 – PLACE DE CATALOGNE – PERPIGNAN
14h30 – ALLEE PLAINE ST MARTIN – PRADES
Le retrait et la victoire sont à portée de mains, l’heure est à la généralisation des grèves et des mobilisations