Notre industrie, nos emplois !
est le slogan officiel de la fédération FO de la métallurgie depuis plusieurs années. Mais à l’heure où la crise sanitaire menace d’emporter des dizaines de milliers d’emplois dans son sillage, les métallos FO l’ont réaffirmé avec une vigueur redoublée lors du 23e congrès de leur fédération, du 7 au 9 octobre, au Palais des Congrès Acropolis de Nice. Pas moins de 600 militants, dont 500 délégués, y ont participé, dans le cadre d’un protocole sanitaire consciencieusement respecté, mais avec la satisfaction, malgré les contraintes, de pouvoir enfin se retrouver, après deux reports liés à l’épidémie, pour discuter des meilleures solutions à trouver face aux difficultés, dans le cadre de la pratique contractuelle.
Airbus Group, Renault, Renault Trucks, Japy, GMD Inteva, Mécachrome, Latécoère… La liste des entreprises frappées par les suppressions d’emplois ne cesse de s’allonger dans la métallurgie. Alors que la fédération avait pris acte de l’augmentation de l’emploi industriel du premier trimestre 2019 (+0,2%, soit + 7 500 emplois, et +18 000 sur un an, ce qui n’était pas arrivé depuis plus de 20 ans), la crise sanitaire a mis un coup d’arrêt brutal à ce début d’embellie.
Selon diverses projections, de 123 000 à 304 000 emplois pourraient être détruits dans la métallurgie, soit, dans le pire des scénarios, plus de 20% de ses 1 million 500 000 emplois actuels, a souligné Frédéric Homez (réélu secrétaire général à l’issue des travaux) en présentant le rapport d’activité de la fédération de ces quatre dernières années (voté à 97,34%) [1].
Chaque fois qu’un grand groupe diminue son activité, les entreprises sous-traitantes en font les frais dans la foulée. En Haute-Garonne, où se situent le siège social d’Airbus et ses usines d’assemblage final des avions, nous avions fin septembre plus de 40 PSE [Plans de sauvegarde de l’emploi, NDLR] en négociation, ce qui représente plus de 3 300 suppressions d’emplois, dont beaucoup de licenciements contraints annoncés
, a ainsi alerté le représentant de l’Union syndicale de la métallurgie (USM) de ce département [2], Patrice Poli, à la tribune du congrès. Les plans se succèdent malgré les aides publiques (…) La politique contractuelle est notre colonne vertébrale pour refuser les licenciements secs. Mais il faut parfois réagir vivement pour que la Covid ne soit prétexte à aucun plan surdimensionné
, a-t-il souligné.
Airbus, l’exemple emblématique
La négociation du PSE déclenché par la direction d’Airbus au début de l’été a été l’un des sujets au cœur du congrès. Au terme de quatre mois de négociation, elle a débouché ce lundi 12 octobre sur un premier accord signé par le syndicat FO (majoritaire avec 36% des voix et 15 000 adhérents). En effet, « la ligne rouge » qu’avait fixée les militants FO et qu’ils ont réaffirmée haut et fort au congrès n’a pas été franchie, ont-ils indiqué : la direction s’est finalement engagée à ne pas procéder à des licenciements contraints. C’est une grande satisfaction. Il n’y aura pas de licenciements secs. On y arrivera par l’ouverture d’une dernière négociation qui nous permettra d’arriver au zéro licenciement contraint. On a un engagement de la direction en ce sens
a ainsi déclaré Dominique Delbouis, coordinateur FO pour le groupe Airbus, ce 12 octobre.
L’affaire n’a pas été simple. L’aéronautique est en effet le secteur de la métallurgie qui a été le plus brutalement impacté par la crise sanitaire, avec 90% du trafic aérien arrêté du jour au lendemain. Mais comme l’ont expliqué les responsables FO au congrès, la crise qui en découle chez Airbus est conjoncturelle et non structurelle et si les livraisons d’avions sont très perturbées, le carnet de commandes tient bon
.
Forts de ces arguments, les négociateurs FO n’ont pas dérogé à leur ligne de conduite. Face à des dirigeants qui de manière inédite voulaient des licenciements secs, et ce malgré les aides publiques, FO s’est retrouvée seule organisation syndicale à ne pas vouloir signer un accord impliquant des licenciements contraints. Nous étions 9 000 à manifester en plein été contre ces licenciements
, a rappelé Dominique Delbouis à la tribune du congrès.
Et de souligner Nous avons fait le choix de l’APLD [activité partielle de longue durée, NDLR]. Ces accords devront montrer la voie dans l’ensemble de l’aéronautique. Dire
non
exige de s’engager à trouver des solutions. L’industrie doit être un pilier incontournable de notre économie, nous devons au minimum exiger l’arrêt des externalisations. Le réformisme exigeant, ce n’est pas qu’une formule. Les mots ont un sens.
Jean-François Knepper, délégué syndical central FO chez Airbus, a détaillé les solutions défendues par FO pour éviter les licenciements contraints : l’APLD, mais aussi les cessations d’activité anticipée, les départs volontaires, la mobilité interne, la formation professionnelle et l’embauche d’un jeune (élève des lycées d’entreprise ou apprenti) pour deux départs. C’est la voie du réformisme militant exigeant face à des dirigeants qui n’échappent pas au travers de beaucoup d’employeurs de faire de cette crise une opportunité
, a-t-il conclu.
La boîte à outils de FO Métaux
Face à cette crise inédite, nous n’avons pas voulu être de simples spectateurs, mais plutôt des acteurs. Nous avons donc impulsé une boîte à outils pour vous aider dans vos entreprises
, a expliqué Frédéric Homez, soulignant : La négociation collective et le dialogue social sont l’outil central pour trouver des solutions afin de préserver l’industrie, les emplois et les compétences
.
Dès le 24 février en effet, FO Métaux avait demandé à l’organisation patronale de la branche (l’UIMM, Union des industries et métiers de la métallurgie) d’élaborer un état des lieux et de déclencher des négociations pour des mesures urgentes.
C’est donc à l’initiative de la fédération FO qu’a été négocié et signé le 18 mai un texte paritaire établissant des propositions pour une reprise de l’activité industrielle, dont un système d’APLD, idée reprise depuis par le gouvernement. L’accord de branche instaurant ce dispositif a été signé le 30 juillet.
Le 21 août, FO Métaux a signé un nouveau manifeste de propositions pour, cette fois, la relance de l’industrie française, en amont des annonces à venir du gouvernement. Le plan de relance du gouvernement annoncé le 3 septembre a au moins le mérite d’exister. Il reprend une partie de nos revendications pour défendre l’industrie, et une partie du manifeste du 21 août
, s’est ainsi félicité le secrétaire général de FO Métaux.
Quand le virus a bon dos
En revanche, nous regrettons le manque de contreparties aux aides prévues pour maintenir l’emploi dans les différents secteurs
a-t-il insisté, Cette absence de conditionnalité aux aides publiques a été dénoncée à maintes reprises à la tribune du congrès, à commencer par le secrétaire général de la Confédération, Yves Veyrier, qui a participé à la première journée des travaux.
Parmi les délégués, l’une des voix les plus virulentes sur cette question a été celle du responsable FO de chez Renault Trucks, constructeur de poids lourds et filiale à 100% du groupe Volvo, lequel a annoncé quelque 4 000 suppressions d’emplois à travers le monde (soit 20% des effectifs), dont plus de 400 en France. Le virus a bon dos !
s’est exclamé le militant , expliquant : notre activité, le poids lourd, n’est pas sinistrée comme d’autres secteurs. La trésorerie est positive. L’action Volvo a encore battu son record hier. Où sont les contreparties du Crédit Impôt recherche, du CICE, des baisses de charges sociales ? En France, le service le plus impacté est celui de la recherche et du développement alors que notre quotidien dépend à 100% des camions. Mais cette activité va être transférée en Suède. Ils profitent de notre naïveté pour siphonner les fonds publics et la protection sociale. Nous devons exiger des contreparties systématiques aux aides publiques et le contrôle démocratique de leur utilisation par les organisations syndicales.
Plusieurs délégués ont aussi témoigné du poids croissant des intérêts financiers au détriment du développement de l’industrie, à l’instar d’un des responsables FO de chez Safran (équipementier de l’aéronautique, de la défense et de l’espace) : nos effectifs ont diminué de 14% depuis janvier 2020, alors que les délocalisations se poursuivent et que les profits continuent, avec l’équivalent de deux années de salaires des 45 000 salariés du groupe en France près versés en dividendes aux actionnaires
, a-t-il expliqué.
Catherine Massines, de Thales Alénia Space, à Cannes, a dénoncé un groupe qui parle de supprimer plus de 1 000 postes pendant que les actionnaires touchent un acompte sur dividendes.
. Et de conclure : plus que jamais, nous avons à cœur de défendre l’importance du capital humain face au profit des intérêts financiers.
Dans tous les cas, une priorité : le maintien des emplois
Dans ce contexte, Frédéric Homez, a recommandé la plus grande vigilance
, expliquant que si certaines entreprises sont réellement en difficulté, toutes ne sont pas dans ce cas. Le bureau fédéral, a-t-il insisté, se tient à la disposition
des militants FO pour éviter les pièges de certaines directions d’entreprise qui auraient tendance à faire du chantage et à profiter d’une situation déjà très complexe en cette période de crise.
Le secrétaire général de FO Métaux a évoqué à ce propos l’APC (Accord de performance collective) négocié et signé par FO chez Derichebourg Aéronautique Services (équipementier aéronautique). Dans le cadre de cet accord, nous avons aidé et soutenu nos délégués dans une négociation difficile. Nous avons évité les pièges et remises en cause que souhaitait l’entreprise et obtenu des mesures à durée déterminée, tout en préservant plus de 700 emplois
, a-t-il souligné.
Le délégué FO de l’entreprise en a témoigné : Nous avons travaillé avec la fédération, et avec le soutien de la confédération même si l’APC n’est pas l’accord préféré de FO, pour éviter le maximum de licenciements. L’objectif des employeurs est la performance, mais le nôtre est le maintien des emplois. Nous avons obtenu des engagements forts : il n’y aura aucun licenciement économique jusqu’en juin 2022. Bien sûr nous avons fait des concessions. Nous perdons environ 140 euros par mois, que nous comptons bien récupérer quand l’aéronautique repartira !
Chez Valéo, l’équipementier automobile, les accords de compétitivité signés fin septembre par FO prévoient notamment l’absence de PSE pendant deux ans, le maintien de l’activité et des investissements sur les sites français et une meilleure indemnisation du chômage partiel, en échange d’un gel des augmentations salariales en 2021. L’accord contient également une clause de retour à meilleure fortune
permettant, sous réserve d’atteindre les objectifs fixés dans l’accord, de retrouver des mesures plus favorables, notamment pour l’intéressement et le budget des œuvres sociales du CSE.
Le délégué a expliqué : L’enjeu pour nous était la sauvegarde de l’emploi. La négociation a été douloureuse. La discussion au sein des équipes FO a été âpre, mais au final nous avons fait la démonstration qu’un syndicat ne progresse que par le travail collectif. Chaque implantation s’est prononcée démocratiquement après concertation de tous leurs adhérents et la majorité s’est prononcée pour signer.
Le choix du dialogue social
Un autre accord de compétitivité est en cours de négociation chez Airbus helicopters, filiale d’Airbus, dont le représentant FO au congrès a indiqué qu’il ne pourra être signé sans des engagements de la direction à rapatrier en son sein des activités externalisées. Il est primordial que les aides françaises bénéficient à la France. Relocaliser c’est possible ! Le dialogue social doit rester le vaccin n°1 pour apporter de la sérénité dans un monde sans cesse en agitation
, a-t-il commenté.
A l’issue de la discussion, dans leur résolution adoptée par 94,2% des voix, les délégués au congrès ont constaté que dans un contexte particulièrement grave de crise sanitaire consécutive à la pandémie du Covid-19, la voie du dialogue social choisie par [notre] organisation syndicale a plus que jamais démontré son efficacité pour apporter une réponse et des solutions pour tenter d’enrayer la catastrophe économique.
Relocaliser c’est possible, investir c’est possible, concilier environnement et industrie c’est possible…
La défense de l’industrie est une priorité de longue date que l’actualité impose d’accentuer
, a résumé Frédéric Homez, avant de souligner qu’il est possible
de conditionner les aides publiques versées aux entreprises au maintien de l’emploi et des compétences en France, tout comme il est possible de relocaliser l’industrie sur le territoire national, et possible aussi d’investir et de concilier la préservation de l’environnement et le développement de l’industrie.
Autant de revendications portées depuis déjà plusieurs années par la Fédération FO Métaux et vigoureusement réaffirmées par de nombreux délégués à la tribune. Il est aberrant d’opposer environnement et industrie
, a notamment dénoncé le délégué syndical central de PSA. Et de rappeler qu’alors que les nouvelles technologies permettent d’obtenir un diesel « propre », les contraintes fixées au niveau européen et par certaines grandes villes font chuter les ventes des véhicules diesel ce qui menace des dizaines de milliers d’emplois dans le secteur automobile.
L’investissement doit redevenir une priorité. Au-delà d’un slogan , la défense de l’industrie et de l’emploi est une ligne de conduite claire et pragmatique que se sont fixée de longue date FO Métaux et ses militants (… ) En ces moments difficiles que traverse notre pays, il faut se souvenir que l’industrie est une source de création et de redistribution des richesses, garante par la négociation et notre pratique contractuelle d’une évolution salariale et d’un ancrage territorial en faveur de l’emploi. De plus, elle participe à préserver les services de proximité dont ont besoin les citoyens et citoyennes de notre pays
, a notamment déclaré Frédéric Homez.
La pratique contractuelle, cœur de métier de la fédération FO Métaux
Le congrès a aussi été l’occasion de réaffirmer qu’il y a urgence à une augmentation générale des salaires, pensions, retraites et minima sociaux, tant dans le privé que dans le public, à commencer par la deuxième ligne mise en avant par le gouvernement lors du confinement.
Pour FO Métaux, la reconduction de la prime Macron en 2020 et l’extension des accords d’intéressement n’augmentent que de façon provisoire les rémunérations. Ils ne peuvent donc qu’être complémentaires aux augmentations générales et non s’y substituer.
Emplois, salaires, mais aussi conditions de travail, prime d’ancienneté… Les militants FO de la métallurgie entendent être sur tous les fronts. Ces quatre dernières années, la fédération FO a ainsi a signé 151 accords sur les 151 négociés dans l’ensemble des secteurs d’activité, s’est félicité son secrétaire général, avec pour objectif de continuer d’apporter des garanties au plus près du terrain aux salariés et rester un ardent défenseur de la pratique contractuelle et conventionnelle
.
La pratique contractuelle aujourd’hui dans la métallurgie, c’est aussi la négociation de longue haleine engagée pour moderniser le dispositif conventionnel de toute la branche qui date, pour les plus anciens accords, des années 1970 et qui comprend les accords nationaux, la convention collective nationale des ingénieurs et cadres, les conventions collectives territoriales et la convention nationale de la sidérurgie. Pour FO Métaux, l’enjeu est de veiller à ce que cette négociation ne soit pas l’occasion pour les employeurs de chercher à remettre en cause les garanties actuelles incluses dans les accords nationaux, en particulier sur la prime d’ancienneté et l’ensemble des droits garantis par les conventions collectives territoriales.
La réaffirmation du rôle primordial de la négociation de branche
Quatre ans après la loi travail et trois ans après les ordonnances de 2017, autant de mesures législatives qui ont marqué le mandat écoulé depuis son précédent congrès, la fédération de la métallurgie a réaffirmé le rôle primordial que revêt à ses yeux la négociation de branche.
Il revient à la branche de déterminer l’ordre conventionnel. S’il est nécessaire de disposer de souplesse, ce n’est certainement pas en voulant privilégier l’axe des seuls accords d’entreprise, qui risque d’aboutir, là où il n’y a pas d’organisation syndicale, à un dumping social et à une concurrence déloyale entre les entreprises d’un même secteur, situation qui peut être finalement parfois fatale avec des fermetures
a notamment déclaré Frédéric Homez. Il est également essentiel de réaffirmer la primauté de la convention collective [notamment territoriale, NDLR] sur le contrat individuel de travail et les accords d’entreprise
, a-t-il précisé.
De plus, a ajouté le secrétaire général de FO Métaux, la souplesse si elle est vraiment nécessaire et selon les besoins, doit s’organiser non pas par les politiques et nos gouvernements, qui pour la plupart n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise, mais plutôt au niveau des branches et des partenaires sociaux présents au niveau national, dans les territoires et les entreprises, car ce sont eux qui ont la meilleure connaissance des enjeux de leurs professions et ont comme objectif de réguler les dispositions conventionnelles et de préserver les entreprises et les salariés.
Avec le gouvernement, la prudence doit rester de mise
Plusieurs intervenants à la tribune, ont aussi, à l’instar du secrétaire général de la confédération, Yves Veyrier, et de celui de la fédération des Métaux, Frédéric Homez, réaffirmé le refus de FO de voir la réforme des retraites remise sur la table par le gouvernement.
Ce congrès a en effet également été l’occasion de rappeler l’opposition de la fédération FO des Métaux, aux contre-réformes d’austérité budgétaire
, des réformes que les gouvernements successifs tendent à imposer sans vouloir réellement dialoguer avec l’ensemble des partenaires sociaux
, ce qui ne peut que conduire à des mouvements incontrôlés.
Depuis la crise sanitaire, nous notons de la part de l’exécutif en place, un léger changement de ton vis-à-vis des partenaires sociaux. Pour autant, la prudence doit rester de mise
, a précisé Frédéric Homez.
De plus, a précisé le secrétaire général de la fédération, si nous pouvons comprendre les mesures prises pour protéger la population lors du confinement, ainsi que la nécessité d’instaurer l’activité partielle et les aides financières à l’ensemble des secteurs, nous regrettons toutefois les ordonnances qui remettent en cause la liberté syndicale et qui réduisent les délais de consultation des CSE. Cela, d’autant plus que les ordonnances continuent de s’appliquer alors que nous ne sommes plus dans une période dite d’état d’urgence où toute la population est confinée.
Multiplier les implantations FO, une priorité absolue
Autre axe saillant de ce congrès : la détermination des militants à développer l’organisation syndicale. Si de nombreux délégués ont fièrement annoncé à la tribune les progrès qu’ils ont déjà enregistrés, avec la création de nombreuses implantations depuis le précédent congrès, les militants FO n’ont visiblement pas l’intention de se reposer sur leurs lauriers. Ils l’ont très clairement réaffirmé dans leur résolution, qui appelle aussi toutes les structures à s’engager plus que jamais
dans les prochaines élections professionnelles des TPE.
Les syndicats de la fédération des Métaux représentent aujourd’hui nationalement un peu plus de 19 % des voix aux élections professionnelles contre 18% en 2013. Mais ce score grimpe à 30,4 % si l’on ne tient compte que des entreprises ou FO est implantée. Leur objectif est donc de concentrer leurs efforts sur la création de sections et de syndicats. Un objectif qualifié de priorité absolue
par Frédéric Homez, car, comme l’a résumé un délégué, plus on est nombreux, plus on pèse dans les négociations
.
[1] Le rapport de trésorerie a recueilli 100% des voix.
[2] Les Unions des Syndicats de la Métallurgie sont les structures de coordination et de développement de la fédération au niveau départemental. Elles ont été mises en place à partir de 1999.
Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly