La cheville ouvrière du 54ème congrès de FO FEC.
Ce n’est pas tous les jours que Perpignan accueille 1 500 congressistes de toute la France. L’union départementale de Force Ouvrière est sur le pied de guerre depuis mardi pour que se passe au mieux le congrès de la fédération des employés et cadres du troisième syndicat français. En tout et pour tout, quarante syndicalistes locaux ont été détachés pour l’organisation de ces quatre jours de débat qui se tiennent jusqu’à vendredi.
Un investissement logistique immense.
« C’est un moment spécial et fort dans une vie militante surtout qu’on fête cette année les 120 ans de la fédération nationale, confirme Béatrice Surjus, cadre à la CAF 66 et présidente du comité d’organisation. Le travail est immense pour ce qui est de la logistique et le service d’ordre mais au final, les congressistes repartiront avec une belle image de Perpignan et du département ».
6000 nuitées
Si l’enjeu d’un tel congrès porte essentiellement sur des questions de fond dans un contexte social tendu, il est aussi un pari gagnant pour la ville de Perpignan. Quelque 1 500 personnes affluent dans les restaurants de la ville midi et soir, et plus de 6000 nuitées ont été enregistrées. « Les commerçants ont joué le jeu et cela représente une belle vitrine pour l’union départementale, deuxième organisation syndicale dans le département, première dans le secteur public », conclut le secrétaire général de FO 66, Jérôme Capdevielle, pas peu fière de la publicité offerte à sa fédération sur le plan national.
L’Indépendant – Edition du 24 octobre 2013 – Propos recueillis par Julien Marion