L’Union Départementale FO des Pyrénées-Orientales réunissait ses secrétaires de syndicats publics et privés cette après-midi.
Il en ressort que dans toutes les entreprises, dans tous les services publics ! Partout le mécontentement est fort et profond !
Les syndicats FO des Pyrénées-Orientales sont plus que jamais déterminés à réussir la journée de grève interprofessionnelle du jeudi 19 mai 2016. Ils appellent l’ensemble de leurs adhérents et sympathisants à se mobiliser en participant massivement à la manifestation à partir de 10h30, place catalogne à Perpignan.
Cette journée de grève et d’actions doit conduire à un durcissement dans le rapport de force à mettre en place pour obtenir le retrait pur et simple de la Loi dite « Travail » qui est dans les faits une Loi « anti-travail ».
Car cette Loi EL KHOMRI, c’est :
la fin des conventions collectives, du code du travail
la fin des heures supplémentaires payées et majorées
la fin des 13ème mois, des primes d’ancienneté
la fin annoncée des 35 heures pour tous
le chantage à l’emploi pour baisser les salaires pour tous
la précarité pour tous mais surtout pour nos enfants
Fini la perspective d’un CDI ou d’un emploi sous statut pour construire une vie personnelle et familiale ! Place à une vie professionnelle alternant CDD, chômage et formation !
De tout cela on n’en veut pas ! Et on veut se donner les moyens de gagner !
Car nous pouvons gagner ! C’est possible ! Comment ?
Tous ensemble, à partir du 19 mai 2016, les syndicats FO des Pyrénées-Orientales appellent à reconduire la grève interprofessionnelle pour obtenir le retrait de cette Loi antisociale sans oublier toutes les revendications « métiers » des différents secteurs d’activité.
Nous sommes toutes et tous révoltés chacun dans notre coin.
Pour les syndicats FO des Pyrénées-Orientales, la vraie convergence des luttes n’est pas dans le renforcement d’actions sporadiques mais bien dans le durcissement du rapport de force actuellement en construction contre cette Loi dite Travail.
Cette Loi scélérate n’est ni plus ni moins que la figure de proue d’une politique de précarisation générale. Alors tous ensemble de manière coordonnée et déterminée, gagnons son retrait pour avancer sur la voie du vrai progrès social par l’augmentation générale des salaires, des retraites et par la création d’emplois en CDI.
Perpignan, le 17 mai 2016