Le comité de pseudo-experts dénommé CAP 22, a semble-t-il rendu ses conclusions en catimini au Premier ministre. Comme pour les cheminots, la direction des préconisations n’a qu’une orientation unique, celle de déprotéger l’ensemble des personnels concernés et détruire le cadre collectif qui les emploie et les sécurise en égalité de droits. Le cap étant fixé, la route pour y parvenir est toujours la même : faire croire que le statut est maintenu pour ceux en place et précariser l’embauche des nouveaux à travers la contractualisation.
Force Ouvrière revendique depuis de nombreuses années une réelle évaluation des besoins publics et une projection concrète de l’évolution des missions et des services publics en cohérence. Les 5,4 millions de femmes et d’hommes, engagés ordinaires, nos héros du quotidien et notre fierté républicaine, méritent autre chose de la part de l’exécutif et du chef de l’État qu’une destruction idéologique de leur statut garant de la continuité républicaine. Quelle modernité !
Défendre et promouvoir le statut, c’est défendre la République une et indivisible, en lui assurant démocratiquement une neutralité au service de tous et donc de chacun. A travers lui, alors que les exécutifs passent, la République demeure.
Face à cette menace dogmatique, la journée de mobilisation de l’ensemble des fonctionnaires et agents publics du 22 mai prochain prend une dimension nouvelle : plus que jamais nous devons nous battre et résister dans l’unité d’action la plus large possible.
Source: Communiqués FO