Si son financement est actuellement malmené, l’OIT montre chaque jour qu’elle est un recours indispensable pour les travailleurs cherchant à défendre leurs droits. À titre d’exemple, la plainte déposée auprès de l’Organisation le 25 avril, au Chili, par la Confédération nationale des professionnels universitaires des services de santé (FENPRUSS) et la Centrale unitaire des travailleurs (CUT). Recevant le soutien de la Fédération internationale des travailleurs des services publics (ISP), elles dénoncent les pratiques antisyndicales qui visent leurs militants : harcèlement, perte de salaire durant le temps syndical, transfert de postes arbitraires, licenciements injustifiés, et représailles diverses contre celles et ceux qui dénoncent des dysfonctionnements dans leurs établissements ou des violences au travail. Ces dossiers ont pourtant été abordés à plusieurs reprises avec le ministère de tutelle. Et sont restés sans réponse. La plainte sera prochainement examinée par le Comité de la liberté syndicale de l’OIT.
Au Chili, des syndicats déposent plainte devant l’OIT

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