Communiqué de la FGTA-FO
Instauré en 1889 comme journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs, le 1er mai est né de combats essentiels, notamment celui pour la limitation de la journée de travail à huit heures. Cette date historique n’est pas une fête anodine : elle est l’expression des luttes passées, présentes et à venir.
La FGTA-FO a toujours revendiqué un 1er mai chômé pour toutes et tous, en hommage aux conquêtes sociales et en solidarité avec les travailleurs du monde entier. Cette journée doit rester un temps de mobilisation, de revendication et de mémoire.
C’est pourquoi nous dénonçons avec force les prises de position du gouvernement qui, aujourd’hui, soutient la demande de certains boulangers — rejoints désormais par certains fleuristes — d’ouvrir leurs commerces le 1er mai, en contradiction avec une décision claire de la Cour de cassation en 2006 et des contrôles de l’inspection du travail.
Nous nous y opposons fermement : ce type de dérogation constitue un recul grave, et va à l’encontre du sens même de cette journée de lutte.
Le 1er mai n’est pas à vendre. Il appartient aux salariés, il doit rester chômé et payé ! La FGTA-FO fera tout son possible pour qu’il en soit ainsi !