Pour les salariés des Très petites entreprises (TPE), FO joue un rôle essentiel au niveau de la branche professionnelle. C’est FO qui, au niveau national, négocie avec les organisations patronales sur les questions liées à la convention collective, aux salaires minima conventionnels, à la protection sociale (régimes de prévoyance et de remboursement de frais de santé), à la formation professionnelle.
Dans les TPE, la plupart du temps, les salariés ne bénéficient pas d’une représentation syndicale directe. La défense de leurs droits passe donc essentiellement par le dialogue social en branche professionnelle. Il est donc primordial qu’ils soient bien représentés.
Pour choisir leurs représentants syndicaux dans la branche professionnelle, les salariés sont invités à participer aux élections TPE, tous les quatre ans. En 2024, l’élection se tiendra du 25 novembre au 9 décembre.
Retrouvez le bilan FO en faveur des salariés et les revendications FO pour la Convention collective nationale de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme (IDCC 1979).
Le bilan FO
Négociation des salaires
Pour la restauration rapide, la FGTA-FO a obtenu l’augmentation des minima de branche de 4,5% en avril 2023 et en novembre de 2,2% (clause de revoyure demandée exclusivement par la FGTA-FO). Elle a également obtenu une amélioration de la Prime annuelle conventionnelle, la mise en place de congés spéciaux enfant-malade.
Pour les hôtels, cafés, restaurants, la FGTA-FO a souhaité renforcer le pouvoir d’achat des salariés en leur permettant de bénéficier des meilleures prestations sans reste à charge pour des postes de soins aussi essentiels que les frais d’optique, les soins dentaires ou les audioprothèses.
Pour les saisonniers, à l’initiative de la FGTA-FO, un accord a été signé pour tenir compte des difficultés rencontrées par les travailleurs saisonniers pour la prise en compte de leur expérience professionnelle dans leur avancement. Les salariés bénéficieront d’un échelon supplémentaire à partir d’un an d’ancienneté chez le même employeur.
Pour l’hôtellerie en plein air, La FGTA-FO a obtenu une grille de salaires, avec une constante de 34 euros au-dessus du Smic au minimum et la mise en place d’un fonds d’action sociale de branche pour accompagner les salariés.
Nos revendications
Pour la restauration rapide
Mettre en place un treizième mois Majoration à 50% des heures de nuit Majoration du travail du dimanche Suppression des coupures Augmentation de la durée minimale de travail à 3 heures pour les salariés à temps partiel Pour les hôtels, cafés, restaurants
L’octroi d’un week-end toutes les quatre semaines. Si le week-end concerné devait être travaillé, il doit être majoré de 100% et récupéré. Mise en oeuvre d’une contrepartie financière au travail en coupure, afin de tenir compte du caractère contraignant de cette particularité et d’inciter autant que faire se peut au travail continu. Majoration du travail dominical Pour tous les salariés travaillant sur cinq jours ou plus : mise en place d’un service continu au moins deux fois par semaine Mise en place de deux jours de repos consécutifs obligatoires La mise en place d’un treizième mois, comme marqueur fort de l’attractivité du secteur Mise en place d’un accord collectif de branche pour figer les acquis des salariés Pour les saisonniers
Pour calculer l’ancienneté d’un salarié saisonnier, les durées des contrats de travail à caractère saisonnier successifs dans une même branche doivent être cumulées. Pour l’hôtellerie de plein air
intégrer les évolutions du secteur et les nouveaux métiers émergents. que le travail des salariés soit reconnu à sa juste valeur dans un secteur en tension. intégrer l’apprentissage dans ce secteur et continuer les formations au profit des salariés.
