À quelques jours de la Conférence sociale sur les salaires, qui aura lieu le 16 octobre prochain et lors de laquelle FO rappellera notamment sa revendication d’une augmentation des salaires du public comme du privé, des pensions et des minima sociaux, l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse préparent la mobilisation du 13 octobre. FO appelle les travailleurs à se faire entendre par des rassemblements, des manifestations, des actions, y compris par la grève et des débrayages !
Cette journée représente une première mobilisation dans un cadre syndical européen. Toutes les organisations syndicales et de jeunesse nationales et européennes sont unanimes sur l’augmentation des salaires, sur la nécessaire égalité femmes-hommes et le refus des politiques d’austérité. L’ensemble de ces sujets sont partagés à l’échelle européenne.
Sur l’augmentation des salaires, FO, le syndicat de la fiche de paye, n’a cessé, ne cesse et ne cessera de le répéter : c’est maintenant ! Dans le privé comme dans le public ! Sur cette revendication prioritaire comme sur celle des retraites, FO ne compte pas tourner la page !
Les politiques d’austérité sont économiquement, socialement et démocratiquement suicidaires
Sur la question de l’égalité femmes-hommes, FO rappelle qu’à travail égal, une femme et un homme doivent avoir un salaire égal. La transposition de la directive européenne sur la transparence salariale, adoptée récemment, doit être un levier efficace pour renforcer l’application du principe de l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes.
Enfin, FO rappelle que les politiques d’austérité sont économiquement, socialement et démocratiquement suicidaires. Partout en Europe, elles nuisent aux travailleurs. L’austérité signifie l’augmentation de la pauvreté, moins de services publics, des difficultés plus grandes pour accéder à l’éducation ou aux services de santé dont ils ont besoin. Les services publics ne sont pas des dépenses mais bien des investissements indispensables pour nos sociétés et les populations.
Le 13 octobre s’inscrit pour FO dans sa revendication d’une autre politique économique et sociale qui place les travailleurs au premier plan et tourne le dos à des politiques restrictives, purement comptables, centrées sur la réduction des déficits.
FO entend y prendre toute sa part, dans le cadre du paritarisme et du dialogue social. C’est le sens de sa signature de l’ANI trouvé entre les organisations syndicales et patronales sur les retraites complémentaires. Les interlocuteurs sociaux ont toujours su gérer un régime qui est en bonne santé grâce à eux. FO a réussi à obtenir un accord le plus large possible. Cela prouve, malgré les pressions des pouvoirs publics, que les interlocuteurs sociaux sont en capacité de gérer le régime en totale responsabilité.