Exceptionnellement, un « ce qui ne change pas », mais garni de craintes pour l’avenir… Ainsi, en juin, les tarifs réglementés du gaz restent gelés et le seront jusqu’à la fin 2022, annonce le gouvernement qui prévoit toutefois une forte inflation jusqu’à fin 2023. Or, par l’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie (depuis 2007), les tarifs réglementés disparaîtront au 1er juillet 2023 (loi Énergie-Climat de 2019). Chiffres à l’appui, la commission de régulation de l’énergie note, elle, que le nombre d’offres de marché à prix variables proposées au consommateur s’est fortement réduit du fait de la crise énergétique
, et que le tarif réglementé a gagné en compétitivité
face aux offres de marché… Contraindre les ménages à entrer dans la jungle du marché privé de l’énergie a donc tout de dangereux. Ce que martèle FO depuis des années !