Les dernières annonces du gouvernement dans le cadre d’une crise sanitaire qui perdure et dont le coût social est de plus en plus important déclenchent des interrogations et des demandes, notamment de la part de professionnels dont les secteurs d’activités sont à plat, alors que le couvre-feu à 18h est étendu à de nouveaux départements. Aperçu dans la presse.
Les Échos
Le quotidien dresse un état des lieux après la déclaration du Premier ministre le 7 janvier dernier : Le Premier ministre Jean Castex a annoncé la prolongation de la fermeture des lieux culturels, des infrastructures sportives et des stations de ski jusqu’au 20 janvier. La réouverture des bars et restaurants n’est pas envisageable avant mi-février. Le couvre-feu à 18 heures pourrait s’étendre rapidement à 10 départements supplémentaires, alors que le variant britannique du virus inquiète les autorités
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L’Usine Nouvelle
Le magazine détaille, lui, les propos du Premier ministre sur les objectifs du planning de vaccination et son tempo faisant dans l’opinion l’objet de critiques pour sa lenteur, alors que les pays voisins vaccinent à tour de bras Le vaccin ̎ constitue notre principal motif d’espoir pour sortir de la crise ̎, déclare Jean Castex. ̎ Nous devons gagner du temps et aller plus vite ̎, reconnaît-il. ̎ Tous ceux qui le souhaitent doivent pouvoir accéder au vaccin. 200 millions de vaccins nous seront livrés tout au long de l’année 2021̎. Les 15 millions de personnes âgées et souffrant de pathologies chroniques seront vaccinées en priorité. D’ici fin janvier, au moins 1 million de personnes aura été vacciné en France, assure Jean Castex
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Euronews Il [Jean Castex] a poursuivi en expliquant que ̎ la situation sanitaire n’est pas revenue à la normale, elle est même devenue plus fragile. La pression sur les établissements hospitaliers reste importante avec en moyenne 2000 nouvelles hospitalisations et 200 nouvelles admissions en réanimation par jour ̎
. Depuis des années FO pointait la dégradation de notre système de santé et en particulier de l’hôpital public souffrant d’un manque de lits et de personnels ce qui, dès l’arrivée de la crise sanitaire n’a fait qu’exacerber la tension sur les établissements.
Sud-Ouest
Le quotidien régional évoque lui la question des aides aux professions sinistrées et leurs salariés. ̎ Un état de santé moral des entreprises du secteur de l’hôtellerie-restauration, des bars et des discothèques dont nous avons fait part, une fois de plus, au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ce mardi [5 janvier] ̎, souligne Roland Héguy, président national de l’Umih, principal syndicat de la profession. ̎ Des professionnels épuisés psychologiquement qui ont besoin d’une bouée de survie.̎ Autrement dit, de quoi ̎ survivre ̎ jusqu’à la réouverture voire même après. ̎ Les mesures d’accompagnement et les indemnités (activité partielle, fonds de solidarité, exonération de charges patronales) ont été prises par le gouvernement, mais il ne faudrait pas que l’argent débloqué ne serve à rien. Il est donc impératif qu’elles soient prolongées et renforcées jusqu’à la date de réouverture de nos établissements. Il faut également continuer à travailler sur les assurances, les loyers et les exonérations de taxes locales comme la redevance audiovisuelle, les taxes sur les enseignes et les terrasses et la Cotisation foncière économique ̎, poursuit le président.
. Bref, les professionnels concernés attendent de nouvelles mesures pour sauver les emplois et ne pas abandonner à la précarité des centaines de milliers de travailleurs !
Le 9 janvier, le gouvernement annonçait que pour plusieurs départements (la Côte-d’Or, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, le Cher, l’Allier, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône), le couvre-feu sera à partir de 18H dès le dimanche 10 janvier. Le Var et la Drôme, quant à eux, seront également sous couvre feu à 18 heures, mais à partir du 12 janvier.
Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly