La fiscalité automobile pour 2025 traduit une sévérité renforcée envers le mode thermique. Après, au 1er janvier, le relèvement de 60 à 65 euros par cheval fiscal du plafond légal de la taxe régionale de la carte grise – taxe dont sont exemptés les véhicules électriques –, arrive, au 1er mars, le seuil de déclenchement du malus écologique à l’achat d’un véhicule thermique, qui sera abaissé à 113g/km, puis à 108g/km en 2026 et 103g/km en 2027. Le malus au poids sera, lui, renforcé en 2026, avec un seuil à 1 500 kg (après 1 600 kg en 2024 et 1 800 kg en 2023). Pour obtenir un abattement sur ce malus, les voitures hybrides non rechargeables doivent désormais afficher une autonomie en ville de leur mode électrique supérieure à 50 km. À noter que s’il n’en n’est aucunement question en France pour l’instant, au-delà de nos frontières le mode tout électrique donne lieu à l’émergence d’une taxe assise sur le kilométrage. Cela a été testé en Australie, adopté dans l’Oregon (États-Unis) et est étudié en Norvège.