14, 15, 16, 23, 24 janvier… Plus de cinquante jours plus tard, toujours là !


Depuis le début de la mobilisation le 5 décembre, les initiatives régionales et les temps forts se succèdent. Chaque fois, un constat s’impose : la détermination est intacte. Pour le moins.

Le 24 janvier, alors que le projet gouvernemental était présenté en Conseil des ministres et que la mobilisation durait depuis plus de cinquante jours, des centaines de milliers de travailleurs, du privé et du public, rejoints par de nombreux étudiants et lycéens, manifestaient à nouveau à travers tout le pays leur refus du régime unique de retraite par points. Dans le cortège parisien, Philippe Herbeck, secrétaire général de FO-Cheminots, expliquait : Le mouvement ne s’essouffle pas. Les cheminots, les agents de la RATP ont juste besoin de reprendre leur souffle […]. Que la grève prenne, comme à la centrale de Gravelines, est très important.

La suite se prépare

Le 23 au soir, des retraites aux flambeaux avaient illuminé les rues de nombreuses villes. Les 14 et 15 janvier déjà, des manifestations régionales en journée avaient aussi remporté un franc succès, annonciateur de celui des temps forts à venir. Le 15 janvier, un rassemblement de fonctionnaires avait eu lieu devant Bercy, à l’appel notamment de la FGF-FO. Le 14, des unions départementales FO avaient organisé un regroupement de solidarité avec les grévistes de la raffinerie de Grandpuits.

Le 24, la confédération FO et les sept autres organisations opposées à la réforme ont appelé à un nouveau temps fort le 29 janvier. Dans beaucoup d’assemblées générales, les cheminots votaient la reconduction de la grève jusqu’à cette date. Le 25, le scénario se répétait dans l’Éducation nationale, certaines assemblées reconduisant la grève y compris au-delà du 29 janvier.


Source: Éditoriaux de jean-claude Mailly

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