A près une journée d’action en mars, trois syndicats de la sûreté ferroviaire, dont FO, majoritaire, ont de nouveau appelé à la grève le 28 mai. Lors de cette journée de mobilisation suivie, 550 agents ont manifesté devant le siège de la SNCF à Saint-Denis (93). Les syndicats bataillent pour obtenir une augmentation des primes des 3 000 agents de la sûreté au sein de la SNCF.
Une rencontre en juin avec la direction
Les primes compensent beaucoup nos traitements qui restent bas. Nous avons d’importantes responsabilités pénales, et nos changements d’affectation géographique s’accélèrent avec l’ouverture à la concurrence. Il faut que tout cela soit mieux reconnu, estime Stéphane Mine, délégué FO à la sûreté ferroviaire.
FO revendique une prime de travail mensualisée de 500 euros brut, contre 350 euros actuellement. Et souhaite que les primes de port d’arme (370 euros brut par mois) soient sanctuarisées et intégrées aux salaires, donc avec une prise en compte dans le calcul de la retraite des agents. On ne veut pas de prime de port d’arme dégressive, calculée selon le nombre d’années en termes de pénibilité. Or, c’est ce que la direction envisage, explique le militant. À deux mois des JO, la grève du 28 mai a fait bouger les choses : les syndicats doivent rencontrer la direction de la sûreté de la SNCF début juin pour aborder ce sujet.